À l’occasion de la Journée Mondiale de la Propriété Intellectuelle, l’Université Constantine 2 Abdelhamid Mehri a organisé, le mercredi 30 avril, un événement scientifique majeur. En collaboration avec l’ANVREDET et sous le parrainage de l’OMPI, cette manifestation a réuni une large audience pour explorer le thème crucial de « La Propriété Intellectuelle au service de la Numérisation », soulignant le rôle de l’université dans la promotion de l’innovation face aux défis de l’ère digitale.
Saviez-vous que nos idées aussi ont besoin d’être protégées, surtout à l’ère du numérique ? C’est tout le sens de la Propriété Intellectuelle (PI) ! Pour mettre ça en lumière, l’Université Constantine 2 – Abdelhamid Mehri a organisé un événement important le mercredi 30 avril dernier, juste après la Journée Mondiale de la Propriété Intellectuelle (le 26 avril), une journée célébrée partout dans le monde pour honorer les créateurs et leurs droits.
Le thème de cette année était pertinent : « La Propriété Intellectuelle au service de la Numérisation ». En clair : comment nos inventions, nos créations artistiques, nos logiciels, nos marques (bref, toutes nos « créations de l’esprit ») sont protégées dans le monde digital, et comment le digital peut aider à mieux gérer cette protection.
Un rassemblement d’experts et d’acteurs clés
L’Université n’était pas seule pour organiser cette journée scientifique ! Elle a fait équipe avec des partenaires majeurs comme l’ANVREDET – c’est l’Agence Nationale qui travaille à valoriser les résultats de la recherche algérienne et à les aider à se transformer en projets concrets – et le TECHNÔPOLE – un centre qui soutient la technologie et l’innovation, souvent lié aux universités pour aider les idées à grandir. Et l’événement a même eu le parrainage de l’OMPI (ou WIPO en anglais), l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, l’agence des Nations Unies qui établit les règles de la PI à l’échelle planétaire !
L’événement a été officiellement lancé par le Directeur de l’Université en personne. Dans son discours, il a bien souligné à quel point cette journée était cruciale, tant pour l’Algérie que dans le contexte international. Il a insisté sur un point essentiel : le rôle de nos universités algériennes. Elles ne sont pas juste là pour enseigner, elles doivent aussi être des moteurs pour stimuler l’innovation et les inventions, et soutenir l’émergence d’une « économie basée sur la connaissance ». Qu’est-ce que c’est ? C’est une économie où ce qui crée de la valeur, ce ne sont pas seulement les matières premières, mais surtout les idées neuves, le savoir-faire, la recherche… Et dans cette économie du futur, savoir comment protéger ses inventions, ses logiciels, ses designs, c’est la base pour réussir !
Et du beau monde a répondu présent ! Des responsables de l’Université (directeur, vice-directeurs, doyens), mais aussi des représentants des organismes qui protègent ou encouragent l’innovation en Algérie, comme l’ANVREDET, l’ONDA (l’Office National des Droits d’Auteur, qui protège tout ce qui est création artistique et logicielle, par exemple !), et même l’Agence Nationale de l’Emploi (car l’innovation crée des emplois !). Des experts reconnus en PI (comme la Professeure Bouaroudj Najwa) étaient là pour partager leur savoir. On a aussi vu tous ceux qui accompagnent les innovateurs au quotidien : responsables de plateaux technologiques (comme celui de Constantine 3), d’interfaces universitaires d’innovation, et d’incubateurs (ces structures qui aident les jeunes entreprises à se lancer, y compris des invités de l’incubateur de l’Université de M’sila !). Et bien sûr, la « famille » de l’Université – les enseignants, les chercheurs, et les étudiants – était largement représentée, aux côtés de ceux qui font bouger les lignes : les porteurs de projets innovants, les jeunes dirigeants de startups, les inventeurs et les innovateurs de la région. C’était un vrai concentré de l’écosystème de l’innovation !
Des ateliers pratiques et une vitrine de l’innovation locale
Le programme de la journée était conçu pour être à la fois instructif et très concret. Plusieurs conférences ont permis d’approfondir la compréhension des enjeux de la propriété intellectuelle dans notre monde de plus en plus digital. Des experts ont partagé leurs analyses sur la manière de naviguer entre les règles de la PI et les réalités du numérique.
Point fort de la journée : un atelier pratique sur un sujet crucial : comment protéger nos plateformes numériques et nos logiciels informatiques. C’est essentiel pour les développeurs, les startups et les entreprises qui créent des applications, des sites web, des programmes… Des experts de l’ONDA ont animé cet atelier, donnant des clés précieuses aux participants pour s’assurer que leur travail digital soit bien protégé contre la copie illégale et pour qu’ils puissent en tirer toute la valeur qu’il mérite.
Il y avait aussi une exposition très intéressante. Des projets innovants et des startups locales y étaient présentés. Plus qu’une simple vitrine, c’était une plateforme d’échange dynamique. Les inventeurs et les entrepreneurs pouvaient y discuter avec les experts, les représentants des structures de soutien, et potentiellement trouver des partenaires ou des investisseurs. Un lieu où les idées rencontrent les opportunités, et où la théorie de la PI se frotte à la réalité de l’entrepreneuriat.
Un engagement fort pour l’avenir numérique de l’Algérie
En organisant cette journée en partenariat avec autant d’acteurs clés, l’Université Constantine 2 a clairement montré son engagement fort pour la promotion de la culture de la propriété intellectuelle. C’est un message essentiel pour toute l’Algérie : à l’heure où nous misons sur la numérisation et l’innovation pour construire notre avenir, savoir protéger et valoriser les créations de nos chercheurs, de nos développeurs, de nos artistes, de nos entrepreneurs, n’est plus une option, c’est une nécessité absolue. Cette initiative est une belle contribution à l’accompagnement de l’innovation et à la réussite de notre transition numérique.