7 février 2025

Edito 463: Fuite de cerveaux

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Ni les politiciens ni les médias n’évoquaient ce flux avant « l’affaire des médecins ayant réussi l’examen d’équivalence pour exercer en France », alors même qu’il témoigne, selon les citoyens, d’une « fuite des cerveaux » de ceux qui pourraient servir de modèles pour investir encore et encore dans le pays. Ces personnes vont participer à l’économie de pays comme le Canada, la France et la Grande-Bretagne ou les États-Unis. Cet exode est l’échec à garantir un ascenseur social même aux membres les plus brillants. La fuite des cerveaux désigne la migration vers les pays développés des travailleurs qualifiés ou très qualifiés : médecins et professionnels de santé, ingénieurs, techniciens, informaticiens, spécialistes de la finance et… étudiants. Ce que l’on sait, par contre, c’est que nos chercheurs universitaires n’ont pas encore commencé à dresser un portrait des Algériens qui sont partis. Ce type d’étude est non seulement important, mais il donne des clés de compréhension de ce qui manque et de ce que l’on doit changer.
Comment stopper cette fuite des cerveaux ? C’est simple et difficile en même temps. Mais tous les experts s’accordent à dire que le moyen le plus efficace à long terme pour endiguer la fuite des cerveaux est avant tout de dissuader les citoyens de quitter leur pays en leur donnant une raison de rester, c’est-à-dire en leur assurant de meilleurs emplois, davantage de perspectives et un niveau de vie plus élevé. Tout un programme !

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