Josef Ged, en marge de la projection en avant-première, à la salle El Mougar, de la dernière œuvre de la chanteuse Warda, décédée le 17 juin 2012, nous dit en aparté que « le projet de loi sur la poste et les technologies de l’information et de la communication (TIC) est bon dans son ensemble ». A la question de savoir s’il a été invité à intervenir lors de la rédaction, il nous dit que « non, nous n’avons pas été consultés mais nous avons reçu des parties du projet de la loi où l’on nous a demandé de faire des commentaires » avant d’ajouter : « Ce que nous avons fait. »Par contre, il suggère la création d’un organisme ou d’une entité qui puisse prendre des recours contre les décisions de l’ARPT. Il explique en disant qu’« il ne faut pas que toutes les prérogatives soient entre les mains d’un seul organisme. Il faut qu’il y a un autre pour les recours ». Concernant la préparation d’Ooridoo Algérie, qui est le nouveau nom de Nedjma, pour la 3G, annoncé comme imminente, à plusieurs reprises, par les pouvoirs publics, Josef Ged déclare : « Nous sommes prêts à aller vers la 3G. » Pour rappel, la présidente de l’ARPT, Zohra Derdouri, a exprimé dans les colonnes du Soir d’Algérie des réserves sur le projet de loi sur la poste et les TIC, au lendemain de la présentation de celui-ci aux parlementaires et affirmant qu’il vise à réduire les prérogatives de l’ARPT. Pourtant, un conseiller du ministre des PTIC nous dit sous couvert de l’anonymat que durant toute la période de rédaction du projet de loi, l’ARPT a été présente et toutes les réserves qu’elle avait émises ont été levées. Il ajoute que « cela s’est passé de la même manière pour la proposition du cahier des charges pour le 3G où nous avions mis en place une structure mixte MPTIC-ARPT pour aller vite et éviter les aller-retour entre les deux institutions ».