13 octobre 2024

Les Émirats arabes unis en quête d’une usine mondiale de semi-conducteurs

Dans un contexte de compétition mondiale, les Émirats arabes unis se positionnent comme un acteur clé dans l’industrie des semi-conducteurs, avec des investissements prévus de 100 milliards de dollars, malgré des défis techniques et politiques potentiels. Les Émirats arabes unis (EAU) se sont lancés dans la course pour accueillir une usine mondiale de semi-conducteurs. Les sociétés TSMC et Samsung Electronics, les deux plus grandes sociétés mondiales de fonderie, chercheraient à installer de grandes usines de semi-conducteurs pour augmenter la production de semi-conducteurs d’intelligence artificielle (IA).

Des dirigeants de TSMC ont récemment visité les Émirats arabes unis pour discuter de la construction d’un complexe de fabrication de semi-conducteurs. Les Émirats arabes unis souhaitent que ce complexe soit au même niveau que l’usine actuelle de TSMC à Taïwan, en intégrant des procédés de production avancés, selon le Wall Street Journal (WSJ) .

De son côté, la direction de Samsung s’est également récemment rendue aux Émirats arabes unis et envisageait de construire une nouvelle usine de semi-conducteurs dans le pays dans les au cours des prochaines années.

Une usine c’est avant tout de l’argent.

Les fonds nécessaires à la construction de l’usine seront dirigés par Mubadala, le fonds souverain des Émirats arabes unis et soutenus par les Émirats arabes unis. Mubadala est le deuxième plus grand fonds souverain au monde et gère 302 milliards de dollars d’actifs. Concernant l’usine de semi-conducteurs, les Émirats arabes unis pourraient investir 100 milliards de dollars dans des installations complexes où plusieurs unités seront construites.

Cependant, deux problèmes pourraient nuire à cette opération. Tout d’abord, le projet de construction d’une usine de semi-conducteurs aux Émirats est encore à ses débuts et pourrait être annulé en raison de difficultés techniques et politiques. De plus, les États-Unis s’inquiètent de la possibilité que des semi-conducteurs avancés ne parviennent à la Chine. Pour répondre à ces préoccupations, les Émirats ont engagé des discussions avec l’administration Biden pour permettre une supervision américaine des processus logistiques des usines de TSMC et Samsung.

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