Pensé comme un chaînon manquant en entrée de gamme, ce smartphone répond à la logique de diversification que prône son constructeur, en quête d’accroches sur de nouveaux segments de marché. Il s’agit peu ou prou d’une déclinaison du vieillissant Lumia 610, amputée toutefois de nombreux attributs. En premier lieu, le système d’exploitation ‘ Windows Phone 7.8 ‘ reste basé sur le noyau CE et par là même incompatible avec les applications développées pour la tête d’affiche Windows Phone 8. On perd par ailleurs en résolution (233 ppp) sur l’écran de 4 pouces en 800 x 480 points, dont la technologie TFT limite la profondeur à 65 000 couleurs et ne bénéficie pas du rendu ClearBlack propre à certains Lumia plus haut placés dans la hiérarchie. Nokia a tout de même intégré, sur le pourtour de cette dalle tactile capacitive, un détecteur de luminosité ambiante et un capteur de proximité. Le processeur s’inscrit dans ce même esprit de compromis qualité/prix. Il s’agit d’un Snapdragon S1 MSM7227A, signé Qualcomm, cadencé à 800 MHz sur un coeur ARM Cortex-A5 et accompagné de 256 Mo de RAM. Les restrictions sont plus flagrantes en termes de stockage, avec une mémoire interne limitée à 4 Go et non extensible. Comme Google avec le Nexus 4, Nokia invite les utilisateurs à se rabattre sur le cloud et met généreusement en avant les 7 Go offerts sur SkyDrive.