11 février 2025

Algeria FinTech & e-Commerce Summit -AFES-
Un événement incontournable pour les professionnels du commerce en ligne

Le commerce en ligne connaît une croissance exponentielle depuis ces dernières années, avec de plus en plus de consommateurs qui achètent en ligne. Pour les professionnels du ecommerce, il est donc essentiel de rester à jour sur les dernières tendances et technologies pour continuer à réussir dans ce marché compétitif. Le salon du ecommerce est donc un événement incontournable pour les professionnels qui cherchent à se tenir informés des dernières innovations dans le commerce en ligne.

De plus, l’édition de cette année de ce sommet du ecommerce et de la fintech a été particulièrement marquante avec la présence de trois ministres de la République. En effet, le ministre des statistique et de la numerisation, le ministre l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et le ministre de la poste et des technologies de l’information et de la communiocation ont tous les trois pris part à l’événement pour encourager l’industrie du commerce en ligne et discuter des défis auxquels elle est confrontée.

Cette présence a été très appréciée par les participants, qui ont souligné l’importance de l’engagement des ministres pour le développement de l’industrie du ecommerce.
Les ministres ont également pris part à des tables rondes pour discuter des enjeux clés de l’industrie, tels que la sécurité des données et l’importance de l’innovation pour rester compétitif.
La présence de ces ministres témoigne de l’importance croissante du commerce en ligne et des fintech dans l’économie algérienne et de la volonté du gouvernement de soutenir cette industrie en plein essor. En fin de compte, cela renforce la conviction des participants que le commerce en ligne et les fintech continueront à jouer un rôle crucial dans l’économie algérienne pour les années à venir.
En plus des discussions sur le commerce en ligne, de nombreux panels devant un nombreux publics ont été programmés pour aborder divers sujets de la fintech, tels que les paiements numériques, les PSP, la Blockchain . Ces discussions ont permis aux participants de mieux comprendre les dernières tendances et les opportunités dans l’industrie de la fintech.
Des experts de différents secteurs ont pris la parole lors de ces panels, partageant leurs connaissances et leurs perspectives sur l’avenir de la fintech. Les participants ont également pu poser des questions et engager des discussions sur des sujets spécifiques, ce qui a permis de créer un environnement de collaboration et d’échange d’idées.

Des panels pour expliquer le pourquoi de la chose
Ces panels ont également été l’occasion pour les startups de la fintech de se présenter et de présenter leurs innovations. Les participants ont ainsi pu découvrir les nouvelles solutions proposées par les startups et échanger avec les fondateurs sur leurs projets.
En somme, la programmation de panels a été une véritable réussite pour cette édition de l’Algeria Fintech & eCommerce Summit, permettant aux participants de découvrir les dernières tendances de la fintech et de mieux comprendre les opportunités de cette industrie en constante évolution.
Un sujet important abordé lors du salon du ecommerce était l’impact de la fintech sur l’inclusion financière en Algérie. La fintech peut jouer un rôle crucial dans la promotion de l’inclusion financière en permettant à davantage de personnes d’accéder à des services financiers, tels que les comptes bancaires, les prêts et les paiements électroniques.
En Algérie, où une grande partie de la population a accès à des services financiers traditionnels mais la fintech peut offrir des solutions innovantes pour résoudre ce problème. Par exemple, les services de paiement mobile peuvent aider à élargir l’accès aux services financiers en permettant aux personnes d’effectuer des transactions via leur téléphone portable.
Cependant, il y a des défis à surmonter pour que la fintech puisse avoir un impact significatif sur l’inclusion financière en Algérie. Tout d’abord, il est important de développer l’infrastructure nécessaire pour permettre la mise en place de ces solutions. Cela nécessite une coopération entre le secteur public et le secteur privé pour garantir que les conditions sont réunies pour que la fintech puisse se développer.

La Fintech pour integrer
En outre, il est important de garantir que les personnes qui ont accès à ces services ont la capacité de les utiliser efficacement. Cela nécessite un travail de sensibilisation et de formation pour s’assurer que les utilisateurs comprennent les risques et les avantages associés à l’utilisation de ces services financiers.
Enfin, il est important de s’assurer que les réglementations en matière de fintech sont adaptées aux besoins de la population algérienne. Les réglementations doivent être souples et favoriser l’innovation tout en garantissant la sécurité et la protection des consommateurs.

En somme, la fintech peut jouer un rôle clé dans la promotion de l’inclusion financière en Algérie. Cependant, pour que cela se produise, il est important de surmonter les défis liés à l’infrastructure, à la sensibilisation et à la réglementation afin de garantir que ces services financiers innovants soient accessibles à tous.
Lors de la première édition du Sommet de la fintech et de l’e-commerce en Algérie, qui s’est déroulée au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC) à Alger, M. Cherhabil a souligné que la création d’un modèle de fintech réussi dépendait de la transition réussie d’un système bancaire classique traditionnel à la fintech. Il a également valorisé le taux élevé de pénétration d’internet en Algérie grâce à sa population jeune de plus en plus connectée.
De plus, Hocine Cherhabil, a souligné l’importance pour l’Algérie de travailler à la création de son propre modèle de fintech, en s’appuyant sur la contribution active des acteurs locaux du secteur. Selon lui, l’Algérie est confrontée au défi de développer son propre modèle de technologie financière, allant même jusqu’à envisager une journée sans monnaie fiduciaire.
Hocine Cherhabil a également noté le rôle important que jouera la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit dans la création d’un modèle algérien de fintech. Cette loi permettra d’ouvrir de nouvelles perspectives aux opérateurs de cette filière prometteuse.

Les avantages de la Loi sur la Monnaie et le Credit
De son côté, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mehdi Oualid, a évoqué les avantages que la future loi sur la monnaie et le crédit apportera dans le cadre du soutien à la transformation numérique du système financier national.
Lors d’un point de presse en marge du Sommet de la fintech et de l’e-commerce en Algérie, il a mis en avant les incitations prévues par cette loi, notamment la création de banques digitales et d’une monnaie numérique.
Le ministre a également annoncé le lancement prochain d’un nouveau fonds d’investissement pour développer les start-ups du secteur des assurances (insurtech) et les services financiers (fintech).

La stratégies et les objectifs du Gouvernement

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Le ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Karim Bibi Triki, a présenté la stratégie du gouvernement pour le développement du e-commerce, avec un accent particulier sur le volet du e-paiement. Cette stratégie repose sur trois axes principaux. Tout d’abord, il s’agit de mobiliser les moyens et les infrastructures nécessaires pour développer le e-paiement. Dans ce contexte, le ministre a souligné l’importance de la couverture internet fixe ainsi que le nombre élevé d’abonnés à la 3G et à la 4G, qui représentent plus de 70% de la population.
Le deuxième axe de la stratégie du gouvernement consiste à promouvoir les moyens de paiement électroniques. Le ministre a souligné que 12 millions de cartes ont été enregistrées, dont 10,4 millions de cartes EDAHABIA, ce qui témoigne d’une progression significative du e-paiement en Algérie avec l’objectif de porter ce nombre à 14,5 millions d’utilisateurs d’ici 2023/2024. Il a également mentionné que 9,1 millions de nouvelles cartes ont été enregistrées en 2022, ce qui a permis une croissance rapide des indicateurs de paiement électronique en Algérie.

« En 2022, nous avons fabriqué deux millions de nouvelles cartes sur un total de six millions de cartes produites », a déclaré le ministre, ajoutant que l’objectif était d’atteindre 14,5 millions de cartes EDHAHABIA d’ici les deux prochaines années.
Enfin, le troisième axe de la stratégie est axé sur la réglementation des transactions digitales, dans le but de garantir la confiance des consommateurs et de préserver leur sécurité. Le ministre a souligné l’importance de trouver un juste équilibre entre la promotion du e-commerce et la mise en place de gardes-fous pour prévenir les abus et les dérives. La cybersécurité est également un enjeu majeur dans un contexte marqué par la prolifération des attaques de hacking et des crimes économiques.
Le ministre a souligné que le nombre total d’opérations de paiement électronique en Algérie a considérablement augmenté, passant de 200 000 en 2019 à 9 millions en 2022, ce qui inclut les transactions réalisées avec la carte dahabia et la carte CIB réunies. Cette augmentation remarquable montre que les citoyens algériens sont de plus en plus enclins à adopter les services de paiement électronique, ce qui pourrait être bénéfique pour l’économie du pays en stimulant le commerce électronique et en réduisant l’utilisation de l’argent liquide.
Le ministre a annoncé que les efforts pour renforcer et étendre l’accès à Internet en Algérie ont porté leurs fruits, avec plus de 48 millions d’abonnés connectés à l’Internet fixe et mobile enregistrés. Il a précisé que, à la fin de l’année 2022, le nombre d’abonnés à Internet fixe s’élevait à 4,5 millions, dépassant ainsi l’objectif du plan d’action qui visait à connecter les deux tiers des foyers à l’Internet fixe d’ici fin 2024.

« Croissance rapide de l’accès à Internet »

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Ces chiffres témoignent de « la croissance rapide de l’accès à Internet en Algérie et de l’importance accordée au développement de l’infrastructure numérique du pays » dira-t-il. Une connectivité Internet améliorée pourrait avoir un impact positif sur l’économie, la vie sociale et la culture de l’Algérie, en permettant une plus grande accessibilité aux informations, aux services et aux opportunités offertes par le monde numérique. Le ministre souligne que le marché algérien des technologies financières et du commerce électronique est potentiellement important, avec 25 millions de citoyens connectés à Internet et 43 millions raccordés à l’internet mobile. Il a également noté que la poste est détentrice d’un grand marché avec près de 12 millions de détenteurs de comptes Edahabia. Le ministre a souligné l’importance de la réglementation dans le renforcement de la confiance de toutes les parties prenantes, qui est nécessaire pour réussir dans le domaine du e-paiement. Il a également mis en avant l’importance de l’éducation financière et numérique du consommateur pour assurer une meilleure protection et une connexion sécurisée aux plateformes. Bien que le e-paiement soit considéré comme un accélérateur du e-commerce, il reste peu utilisé dans les transactions, car 99% des consommateurs préfèrent, aujourd’hui, le cash on delivery (paiement à la livraison).

La reglementation et la cybersécurité, des elements critiques.
Cependant, le ministre reconnaît qu’il est important de réglementer les transactions digitales pour maintenir la confiance des consommateurs et assurer leur sécurité dans un contexte où les dérives et les abus sont susceptibles de proliférer.
Le ministre de la Poste estime que la réglementation devrait également constituer un pilier important pour le e-commerce en ce qui concerne le e-paiement. Selon lui, la loi devrait établir des mesures de protection des consommateurs et des opérateurs, plutôt que de simplement autoriser ou interdire.
Cependant, la cyber-sécurité reste un enjeu majeur pour l’Algérie, comme pour de nombreux autres pays, dans un contexte où les attaques de hacking et les crimes économiques sont de plus en plus fréquents. Ainsi, le ministre souligne l’importance de mettre en place des mesures de sécurité robustes pour préserver la confiance des citoyens dans le secteur des technologies financières et du commerce électronique en Algérie.

Enfin, la première édition du Sommet de la fintech et de l’e-commerce en Algérie s’est tenue au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger), organisée par la startup « Guidini » en partenariat avec le Groupement d’intérêt économique « GIE-Monétique ». L’événement a été soutenu par le ministre de l’Economie de la Connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, le ministre de la Numérisation et des Statistiques, ainsi que le ministre de la Poste et des Télécommunications. Le sommet s’est déroulé sur deux jours, le samedi et dimanche derniers.

Cette initiative est un signe de l’engagement du gouvernement algérien à promouvoir l’innovation et le développement de l’économie numérique dans le pays.

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