Partenariat entre l’université algérienne et le patronat
Le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique demeure le premier partenaire de l’économie nationale en matière de développement et de généralisation de l’utilisation des nouvelles technologies. Le rôle du secteur et les potentialités qu’il recèle en matière de ressources humaines font que l’Enseignement supérieur est le premier pourvoyeur en cadres pour l’économie du pays, laquelle doit être arrimée au développement technologique.
C’est dans ce sens que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a renouvelé la disponibilité de son département de soutenir et d’accompagner le développement du secteur économique à travers des programmes pédagogiques et de formation répondant à ses besoins, notamment dans le domaine des nouvelles technologies et de la numérisation.
Le ministère a fait cette déclaration à l’occasion d’une audience qu’il a accordée à une délégation du Conseil du renouveau de l’économie algérienne (CREA), conduite par Kamel Moula, président de ce même Conseil. Au cours de cette audience, il a été notamment question du déploiement des nouvelles technologies, lesquelles demeurent indispensables pour le développement économique des entreprises.
Rapprochement universités secteur privé
Le secteur économique privé étant un partenaire en matière de développement socioéconomique en Algérie, il a un rôle aussi important que celui du secteur public national en matière de développement, d’où la nécessité de le pourvoir de compétences, diplômées de l’université algérienne.
Les différents acteurs économiques, notamment les patrons du secteur privé national veulent provoquer dans la gestion de leurs entreprises ce qui est appelé « révolution technologique » grâce à la généralisation des nouvelles technologies, et ce, dans le but de rompre avec les anciennes pratiques. Des pratiques qualifiées « d’archaïques » du fait qu’elles encouragent une gestion approximative et non efficace et donc manquant de transparence. C’est dans le but d’aller vers plus d’efficacité et d’efficience que les patrons du secteur privé national ont sollicité l’université pour leur fournir des ressources humaines à la hauteur des attentes et des défis d’avenir.
À cet effet, le ministre du secteur a fait part de la vision stratégique de son département en faveur du renforcement de l’ouverture des établissements universitaires et de recherche au secteur socioéconomique et à l’environnement international. Pour M. Benziane, « le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est disposé à soutenir et accompagner le développement du secteur économique, à travers la mise en valeur des résultats de la recherche scientifique appliquée et l’élaboration de programmes pédagogiques et de formation répondant aux besoins du secteur socioéconomique en termes de ressources humaines qualifiées ».
Plan d’action
Dans ce sillage, le ministre a évoqué l’élaboration de textes réglementaires permettant aux étudiants et aux chercheurs d’effectuer des stages au sein des établissements économiques, et d’étudier les moyens de créer des entités de recherche conjointes pour mener à bien des projets de recherche et de développement dans nombre de secteurs économiques vitaux, particulièrement les domaines inscrits dans le plan d’action du gouvernement.
Il a ajouté qu’il y a un plan d’action qui s’articule autour de trois axes principaux, à savoir la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la santé citoyenne, outre l’effort du gouvernement en faveur de la formation dans les domaines de la technologie et de la numérisation. Le patron du CREA a fait part de son souhait d’établir un partenariat avec le secteur de l’Enseignement supérieur et de conclure un accord-cadre de coopération afin de répondre aux besoins des établissements économiques affiliés au CREA.
En somme, c’est tout le monde qui sera gagnant dans la mesure où les diplômés de l’université éviteront de tomber dans le chômage. Mieux encore, ils mettront leur savoir-faire et leurs connaissances au service de l’économie nationale en lui insufflant une gestion moderne, basée sur les hautes technologies et la numérisation.