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Le CNESE — Conseil économique, social et environnemental — vient d’être installé par le Président de la République. Il devient de facto un Think Tank au profit du développement national et pour ce faire il lui faut de data. L’essence. Car sans data, point de connaissance de l’économie et donc un retard dans le développement d’un pays. La data, traitée, fournit des informations précieuses sur l’activité d’un territoire avec un diagnostic précis, qui facilite l’implantation de nouvelles activités avec pour premier objectif de faciliter la rencontre entre l’offre et la demande locale, dans toute sa diversité. « 850 000 nouvelles naissances chaque année » avait dit le Président de la République lors de la rencontre Gouvernement-Walis. Cela veut dire 850 000 nouveaux emplois dans 20 ans, mais aussi des milliers d’écoles, des milliers de lycées, des milliers de nouveaux postes et des milliers de centres de santé sans oublier les bureaux de poste, banque et les terminaux de paiement. Pour pallier à cela, le CNESE va disposer de ressources à travers un datacenter de l’information économique et sociale. C’est un énorme pas en avant, car développer la data, c’est aussi développer l’activité économique. Là encore, la data peut aider les professionnels du développement a mieux affiné leur stratégie et y trouveront des informations précieuses sur les secteurs qui se développent et ceux qui « ne marchent pas ».
D’un autre côté, l’absence de data n’est pas en soi une cause d’un non-développement, elle ne peut pas servir d’excuses aux hommes politiques ou aux acteurs du développement. En revanche, les data peuvent permettre de s’attaquer aux causes profondes du retard d’un développement.
