23 mars 2025
Une IT Mag 420

Edito 420: Retard

Les nouvelles technologies peuvent faire avancer à pas de géant les activités économiques, le développement et aussi les droits des citoyens. Mais pour l’algérien, Internet reste cher, lent ou inaccessible même si les opérateurs mobiles ont fait d’énormes projets et investissements. Cette fracture, et il s’agit là bien d’une fracture, accentue les inégalités dans l’information, l’éducation, la santé et la richesse; alors que tout le monde devrait pouvoir accéder aux possibilités du numérique et en bénéficier.
Alors que le monde est en plein changement ou disruption, intelligence artificielle, blockchain et/ou biotechnologie, la bande passante Internet en Algérie reste modeste, très modeste ne permettant pas d’apporter des solutions innovantes à des problèmes réels. Et ce n’est pas tout, le blocage d’Internet cause un retard encore plus grand qu’il sera difficile à combler.  L’accès à l’information est devenu capital, les entreprises, quelle que soit leur taille, les services administratifs, les particuliers, etc., se trouvent dans la nécessité d’avoir accès à Internet. De plus, les changements se produisent à un rythme effréné : les nouvelles technologies ne sont jamais passées aussi vite des laboratoires au grand public.  Il va de soi que toute nouveauté crée des perturbations et met une génération, la plus vielle, au chômage mais, ce n’est pas nécessairement une catastrophe. Au contraire, ce domaine qui est vaste au demeurant, crée de nouveaux secteurs d’activité professionnelle et de nouveaux emplois. La digitalisation du monde est en marche et personne ne pourra l’arrêter. Le XXIè siècle est le siècle des IT mais aussi des innovations et tant que nous n’intégrons pas ce domaine, nous risquerons de laisser notre contrôle et celui de notre nation à d’autres personnes et organisations.

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