Nous avons voulu tester Yassir, le uber algérien, sur le terrain. L’application est très simple et se télécharge rapidement. Selon Abdelhalim Lagrad, product manager de Yassir« nous utilisons des serveurs Google en redondance ». Une fois lancée, elle identifie où vous êtes grâce au GPS. Il suffit alors d’écrire où vous voulez vous rendre. L’application recherche un véhicule, le plus proche de vous, et vous affiche le tarif de la course. Si vous valider pour la course, l’application vous affiche le nom du chauffeur, la voiture et le temps d’attente. Votre couse est verrouillée. Sur ce point, Abdelhalim Lagrid nous dit que « nous allons faire évoluer l’application de telle sorte à ce que soit le client, soit le chauffeur peuvent annuler la course » avant d’ajouter que « c’est une demande de notre clientèle »
Nous l’avons utilisé pour aller de la Grande Poste à l’Hotel Sofitel. La course était facturée à 200 dinars et le chauffeur est venu en 5 minutes, 4 mn affiche l’application. La voiture est propre. Le chauffeur discret et aimable. Nous avons discuté avec lui, appelons le Mourad. Il s’avère qu’il est étudiant en Génie civil. Il nous dira qu’il a été parmi les premiers à s’inscrire pour ce service et qu’il fait cela «par intermittence» quand il «n’ait pas à l’université ». Très discret sur la question de «combien gagner vous ?» mais il nous dira, avec humour, «cela me permet de payer mon essence».