L’Esi a travers le Club Scientifique a organisé une journée de sensibilisation à l’entreprenariat et à l’emplois des futurs ingénieurs intitulé « Youth Empowerment » en partenariat avec le programme Imtyaze de Riyadh Baghdadi, un ancien éléve de l’ESI et présentement chercheur au MIT – Etats Unis-. Au vu du programme, nous pouvons voir que ce programme vise à partager le maximum d’expériences et de conseils avec les étudiants pour les préparer à la vie professionnelle et la vie entrepreneuriale. Des table rondes ont été organisé tout au long de la matinée pour montrer du doigt les expériences. Au cours d’une table ronde sur le rôle de l’ingénieur, un des participants a fortement recommandé « d’avoir des compétences techniques avérées dans un domaine mais de connaitre les autres ». Il dura en autre qu’en terme de langage « le Php est le plus connu en Algérie alors qu’il existe d’autres langages à connaitre ». Pour un autre participant, « c’est la structure de données et l’algorithme qui doivent être la base » tout en expliquant comment il recrute ses ingénieurs. Pour un autre intervenant « un ingénieur c’est résoudre des problèmes et travailler c’est gagner de l’argent ». Un intervenant dira que « il faut que l’élève-ingénieur commence des sa troisième année à chercher du travail pour acquérir de l’expérience ». Et tous les intervenants ont mis en exergue « la communication skils » qui est de savoir communiquer et bien parler lors des entretiens de recrutement.
La dernière table ronde a vu la présence d’ingénieur qui ont lancé leur entreprise. Deux écoles. La première, de la voix de Djelloul Bouida, expert en Redhat et Zembra, qui dit que son entreprise est surtout basée sur ses compétences tout en déplorant le fait qu’il ne puisse recruter. La deuxième école, de la voix de Billel Kalam, expert en formation, qui lui pense qu’une entreprise doit avoir beaucoup d’ingénieur. D’ailleurs, il dira que « nous avons recruté à aujourd’hui 7 ingénieurs même si, au début, je ne savais pas comment gérer cela ». Pour Yazid Aguedal, « il est très difficile de créer son entreprise car il faut des idées et de la patience et il faut savoir qu’il y a beaucoup de chose à faire» tout en ajoutant que « pour recruter des ingénieurs, il faut que je sente qu’il a de la curiosité et de la passion tout en aimant le changement ».
La salle était remplie et on pouvait entendre une mouche volée. Tout les étudiants avait des yeux tout ouvert et buvaient toute les paroles. Une tres bonne initiative de Riyadh Baghdadi qu’il faudrait renouveler.