IT Mag: Dans votre conférence au niveau du Siftech à Oran, vous parliez de données mais de données structurées. Pourriez-vous nous en dire plus
Yahia Ghilas: Avant de parler des données structurées et non structurés, je pense qu’il est important de commencer par essayer de comprendre ce que le mot document et de la numérisation de ces documents, et j’aimerais bien commencer par donner la définition ISO de ce qui est un document : « un document, est l’ensemble d’un support d’information et de données enregistrées sur celui-ci, sous une forme en général permanente, lisible par l’homme ou par la machine ». C’est un large éventail d’élément que touche cette définition. Ce qui fait qu’un document n’est pas seulement un écrit ou un imprimé mais peut être aussi une photographie, phonographie, tableau, une pierre contenant des inscriptions, microfilme, une espèce animale dans un zoo ou autres… Et c’est ce large éventail, qui va nous aider après à mieux comprendre les données structurés et non structurés
Maintenant on va aborder la numérisation, mais ici on va parler uniquement de numérisation des documents et en va exclure la numérisation des processus.
La première règle qui s’impose à nous, est que cette numérisation des documents en entreprise doit obligatoirement répondre à deux stratégies qui doivent être définis tout à fait au début, à savoir une stratégie de communication et une stratégie de conservation , ce qui vas nous aider à bien définir les différentes sphères technique, organisationnelles, et procédurale dans les quels va se dérouler cette numérisation. Revenant à ce problème d’informations structurés et non structurés, et là aussi il faut d’abord faire la différence entre donnée et information : la donnée est brute sans aucun contexte et aucun attribut, par contre l’information si.
Donc une information structuré est une information qui possède une structure prédéfini et compréhensible par la machine, elle est généralement représenté par des bases de données, par des colonnes d’un tableur, etc…., donc il est facile à des systèmes informatique de comprendre ces informations et les traités,
Les informations non structurées c’est des informations qui n’ont pas de structure, ces informations sont diluées dans du texte, du son, du web, de la vidéos, des emails, des discussions dans des réseaux sociaux etc..
Ces informations peuvent être utiles même capitale à l’organisation d’où la nécessité de pouvoir les capter, les traiter pour pouvoir prendre des bonnes décisions.
Vous nous avez parlé de Musée et vous nous avez dit que vous aviez un projet de gestion du patrimoine et de musée. Pourriez nous en dire plus
Oui effectivement ; nous donnons beaucoup d’importance à tout ce qui est patrimoine matériel et immatériel, car nous croyant très fort qu’il faut absolument le valoriser mais aussi le conserver.
Donc nous offrons des solutions en matière de prestations de numérisation patrimoniale, qui demandent un certain savoir-faire et des traitements spécifiques à ce genre de document et les supports qui les contiennent, et aussi il faut savoir que ce genre de prestations demande une certaine maitrise des normes qui sont trop stricte. Ces traitements peuvent être en amont pendant et après l’opération de numérisation.
Parmi ces offres nous avons des prestations de numérisation 3D par technique de photogrammétrie, destinée essentiellement à la numérisation des collections muséales, nous avons aussi une plateforme de gestion des musées très élaborée et qui répond aux normes universels en la matière, cette plateforme peut facilement être mutualisée et utilisées d’une façon autonome par nos musées, avec une constitution au sommet d’un inventaire générale des collections.
La collaboration est un terme que vous utilisé souvent. Avec votre application des Musées, on peut passer à la visite virtuelle. Qu’en pensez-vous?
Effectivement, l’une des fonctionnalités que les systèmes de gestion Electronique des documents nous offre c’est cette possibilité de travail collaboratif, qui à mon sens est très essentiel, et dont les bienfaits ne sont pas à démontrer pour une organisation. Pour les musées, par exemple, ce travail collaboratif deviens très important quand on sait qu’une fois numérisées, les collections peuvent faire l’objet de travail collaboratif de la part des chercheurs, des étudiants, des spécialistes et des académiciens, qui peuvent être géographiquement éloignés, sans que l’article ne soit touché ou déplacé de sa place physique. Maintenant quant à la visite virtuelle, je dirais juste qu’il ne faut pas qu’elle soit une fin en soi, mais à mon avis un résultat qu’on peut tirer des travaux de numérisations et d’inventaire de toutes les collections, c’est des choses qu’ils faut faire et vite pour promouvoir notre patrimoine et le faire connaitre à l’échelle mondiale. Et pour cela, il faut passer par la numérisation qui est une pièce maitresse pour connaitre son histoire.
Votre mot de la fin
La gestion du patrimoine nous tiens à cœur et je dirais tout simplement que nous pouvons offrir toutes les prestations que je viens de citer. Et qu’il va falloir juste nous donner l’occasion de le faire et nous donner cet honneur de participer à ce gigantesque projet patrimonial.
J’ai trouvé cet article excellent! La personne a réellement recherché logiquement les données à sa disposition pour en restituer un contenu de haute qualité.
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