26 mars 2025

GeekWeek: Demain n’attend jamais !

IT et agriculture 02En signant un accord de partenariat pour la formation de compétences aux technologies de la 4G avec l’Institut national de la poste et des technologies de l’information et de la communication (Inptic), le groupe suédois Ericsson a projeté au cours de la cérémonie une petite vidéo sur le monde en 2030. Une véritable plongée dans l’économie numérique qui entame une nouvelle phase de son évolution, notamment avec le développement de l’Internet des objets (IoT) et la future 5G. Ces avancées ouvrent la voie à l’avènement d’une véritable société connectée, hyperconnectée. Les IoT pourraient permettre de mieux prendre soin de notre santé, d’améliorer notre bien-être et notre sécurité. Ils pourraient réinventer la mobilité individuelle et collective avec des transports plus sûrs, plus efficaces et plus écologiques. Ils rendraient la ville plus intelligente en améliorant la gestion des ressources naturelles et énergétiques, en équipant les infrastructures et les bâtiments durables respectueux de l’environnement.
Le progrès technique est à la fois fascinant et effrayant dans lequel l’homme, en quête d’immortalité, pourrait devenir progressivement une machine. Le défi est de pouvoir faire ressortir le meilleur de ce progrès technique.
Et l’Algérie dans tout ce bouleversement ? «2030, C’est demain», commente un participant. Mais sommes-nous concernés? Il marque un temps de réflexion, respire un bon coup et tire une bonne bouffée de sa cigarette : «on y arrivera, on est obligé d’y arriver». C’est devenu une tradition : chez nous, on ne suit pas le progrès, on le subit. L’attachement au passé de certains révèle le refus du présent. Il se peut, aussi, que ce refus provienne de l’incapacité d’embrasser le temps présent, riche de ses complexités et de ses interrogations.
Or, aucun secteur actuellement n’échappe aux TIC. Même les secteurs traditionnels, comme le textile ou encore l’agriculture qui peuvent grâce aux TIC définir de nouveaux modes d’organisation, de production ou encore de commercialisation grâce aux innovations des jeunes startups et au très haut débit. L’enjeu est là. L’internet pour tous, pas à deux vitesses mais à très grande vitesse combiné à la force créatrice de la jeunesse.
Dans le même cadre, le think tank du collectif Nabni propose une feuille de route baptisée DIGIT-Algérie qui s’articule autour de 5 grands axes afin d’enclencher une transformation numérique de l’Algérie sur les 3 prochaines années. Il s’agit avant tout de développer des usages dans le privé et le public grâce aux services e-gouvernement et de paiement électronique (paiement en ligne, gestion des données et identité numérique). L’Algérie a certes réussi à démocratiser l’accès à la téléphonie mobile, mais cette large diffusion utilisée pour la communication contraste avec la faible adoption des services numériques.
Un ami m’invite à remettre les pieds sur terre : « tout çà c’est bien beau, mais en 2016, plusieurs citoyens dénoncent encore le retard enregistré par les banques dans la remise des carnets de chèques, estimé entre deux et six mois ! Les délais de traitement et de relève des dérangements signalés sont trop longs et pour avoir gain de cause, il faut connaître le planton de l’ACTEL qui va chuchoter dans l’oreille de l’opératrice de bien vouloir accélérer la procédure».
Côté opérateurs et pour la quatrième année consécutive, Ooredoo, Partenaire officiel de la Fédération Algérienne de Cyclisme, est le Sponsor Officiel du Maillot Rouge (meilleur sprinter) du Grand Tour d’Algérie de Cyclisme 2016 (GTAC) qui se déroulé jusqu’au 28 mars 2016. Pour cet annonceur, le premier objectif reste la notoriété. Le sport véhiculera son image. Pour la journée nationale des personnes handicapées (14 mars), Djezzy a choisi l’équipe Handibasket de Boufarik et l’association «El Baraka» de Ain-Taya pour accompagner les handicapés dans leur vie de tous les jours, lit-on dans un communiqué de l’opérateur. Une manière de partager une profonde conviction que nous ne pouvons pas et nous ne devons pas nous résigner à l’impuissance. Nous ne pouvons pas nous résigner au spectacle des souffrances des centaines de milliers d’handicapés moteur, aveugles, sourds muets et trisomiques. Nous devons agir. Agir ensemble, agir plus efficacement, agir plus rapidement et agir mieux

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