Nous recevons un appel de l’agence PI pour une rencontre avec le country manager de Kaspersky qui se déroulera, bien sûr, dans un grand hôtel vu que la société russe n’a pas «de bureau en Algérie mais des revendeurs», nous dira Julien Pulvirenti.
Nous rentrons dans le vif du sujet. Qui sont-ils ? À qui rendent-ils compte ? Et comment travaillent-ils pour l’Algérie. «Nous gérons l’Algérie à distance», nous dit-il non sans ajouter que «nous sommes présents le plus possible en Algérie». Il va s’en dire que son agence de voyages travaille très bien. Il va plus loin en nous disant que le Maghreb (L’Algérie, la Tunisie et la Maroc) est géré par 4 personnes à travers la France. Il ajoutera que le marché algérien est un «grand chantier» sans vouloir donner des chiffres. D’ailleurs, dans ce sens,nous lui posâmes plusieurs fois la question des chiffres et sa réponse a toujours été «Nous ne disposons pas de chiffres . Comment voulez-vous que l’on apprécie un éditeur de surcroît un éditeur dans les logiciels de sécurité s’il ne communique aucun chiffre. Il finira par dire à demi-mot que le marché algérien représente «environ 40% du chiffre d’affaires du Maghreb» tout en rappelant que la distribution des produits Kaspersky pour l’Algérie est «une distribution indirecte». Pour en savoir un peu plus, nous lui demandâmes de nous parler de son marché en Algérie. Il répondra que «Kaspersky est plus connu dans le monde pour ses produits destinés aux particuliers mais nous voulons aussi adresser les entreprises. Aujourd’hui notre chiffre d’affaires est 70% pour les produits particuliers et 30% pour le corporate». A la question de savoir comment recrute-t-il ses revendeurs et comment fait-il pour avoir un prix de vente acceptable, il nous expliquera que «chez Kaspersky, nous sommes conscients d’un fait : c’est que nous évoluons dans un pays dans lequel il existe certaines us. Nous essayons de nous y adapter. Il faut savoir aussi que notre rôle est de sensibiliser et de faire en sorte que les gens passent par nos revendeurs officiels et profitent d’une meilleure offre». Concernant le corporate, il dira que «nous avons des solutions entreprises avec des consoles de management centralisées avec des fonctionnalités sécurisées comme la protection de postes de travail, du serveur, du chiffrement de données et bien d’autres choses encore» tout en ajoutant que «notre entreprise n’est pas qu’un simple vendeur d’antivirus et que nous avons en Russie un laboratoire spécialement dédié aux attaques et autres virus. Il faut savoir aussi que nous rédigeons plusieurs rapports par an sur les tendances et sur ce qui s’est passé dans le domaine de la sécurité informatique et des réseaux ». A la question de savoir s’ils sont en relation avec des entreprises algériennes pour un développement ou autres, il affrmera que «tous nos développements sont en interne et sont accomplis en Russie par nos équipes et avec nos technologies».Enfin, en lui demandant ce qu’ils veulent faire pour l’avenir, il répondra «pour l’Algérie, nous avons des prévisions de croissance assez intéressantes mais je ne peux pas vous donner de chiffres, néanmoins, je peux vous donner les tendances qui sont estimées à deux chiffres de croissance pour les deux ou trois années à venir. Ce que je peux vous dire aussi c’est que nous sommes bien implantés dans le monde des particuliers et que nous devons faire des efforts pour toucher les PME. Nous avons encore beaucoup de choses à apporter», ajoutera-t-il.