Selon le dernier rapport d’Ericsson paru en juin, l’année 2020 sera une année où 70% de la population aura un smartphone et où 80% du trafic sera de la Data. Quand en 1982, c’est-à-dire hier- l’Etsi –European Telecommunications Standard Institut- avait défini les spécifications et la mise au point de la norme GSM, dans leur rêve les plus fous, ils ne pensaient certainement pas que le mobile allait transformer radicalement et massivement le monde. Massif car le mobile touche tout le monde dans tous les continents et dans toutes les couches et cultures. Radicalement, parce qu’Internet est passé par là. Il est à toutes les sauces y compris la triche dans les examens, comme cette année celui du bac 2015. Comme si la triche n’a jamais existé avant l’entrée de l’Internet et de la 3G. Mais alors, quand on parle de données, on crie Datacenter. Où en sommes-nous ? Avons-nous prévu et programmé la mise en place de Datacenter ? Surtout si l’on sait d’après les statistiques que par exemple un Américain consomme en moyenne 2.4 giga-octets par mois, il en consommera à l’horizon 2020, 14 gigas en mobilité. Devrions-nous nous appesantir et mettre tous nos moyens sur l’infrastructure et laisser tomber les Datacenter ou alors faire un arbitrage pour avoir de la bonne infrastructure et aussi des Datacenter. 2020 sera la décennie de la révolution des données. Pas celle que l’on perçoit mais des Data beaucoup de data qu’il va falloir stocker et les mettre à disposition du demandeur où qu’il soit avec un bas coût de livraison tout en étant efficace.