La Sonatrach dispose de 22 000 km de lignes en exploitation, la Sonelgaz de 11 000 km et la SNTF de 700 km. C’est un large et ramifié réseau. De plus, le secteur de l’énergie veut porter ses capacités à 34 000 km en 2017, alors que la SNTF a prévu une extension de 4500 km d’ici 2015. Et détail important : il est attendu de cette entité, une exploitation rationnelle, notamment des réseaux électriques de la Sonelgaz, et un développement des TIC dans les zones isolés, entre autres.
a compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach investit dans les télécommunications. Elle a été associée à la création de la compagnie des infrastructures de télécommunications d’Algérie (CITA), une société nationale publique de gestion des réseaux de la fibre optique. La CITA a été officiellement mise en place dimanche, 7 juillet. La CITA a été fondée par quatre actionnaires publics : Algérie Télécom (AT, 55%), Sonatrach (20%), Sonelgaz (20%) et la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF, 5%), avec un capital social de 500 millions de dinars. C’est un important accord de partenariat mis au point par des sociétés publiques qui se portent bien, au plan financier. L’accord a été signé par les P-dg Azouaou Mehmel (AT), Abdelhamid Zerguine (Sonatrach), Noureddine Bouterfa (Sonelgaz) et Mourad Slimane Benameur (SNTF). La création d’une société publique d’exploitation et de développement de capacités de fibre optique d’opérateurs de réseaux alternatifs, a été préconisée dans la stratégie nationale de haut et très haut débit, ainsi que l’explique un document établi par les services du MPTIC.
La création de La CITA découle en fait de la réorganisation de la filiale des télécommunications, lancée en 2007 par la Sonatrach et la Sonelgaz, et qui a enregistré l’arrivée de nouveaux actionnaires (AT et la SNTF) et la définition de nouvelles missions. Cette entité se donne ainsi comme objectif de gérer les ressources disponibles en fibre optique, de développer les capacités en la matière, de mettre en oeuvre la stratégie de mutualisation des réseaux alternatifs et de contribuer à l’aménagement numérique du territoire.
AT, un opérateur rodé dans le domaine des télécommunications met à la disposition de la CITA un réseau de fibre optique long de 44 000 km.
La Sonatrach dispose de 22 000 km de lignes en exploitation, la Sonelgaz de 11 000 km et la SNTF de 700 km. C’est un large et ramifié réseau. De plus, le secteur de l’énergie veut porter ses capacités à 34 000 km en 2017, alors que la SNTF a prévu une extension de 4500 km d’ici 2015.
Et détail important : il est attendu de cette entité, une exploitation rationnelle, notamment des réseaux électriques de la Sonelgaz, et un développement des TIC dans les zones isolés. L’ambition est d’autant plus grande que la CITA souhaite avoir dans son giron d’autres sociétés. Présent à cette cérémonie de signature, le ministre en charge des TIC, Moussa Benhamadi a eu cette déclaration, à ce sujet : « Nous souhaitons que d’autres secteurs rejoignent cette société ».
Le ministre a lancé un appel aux ministères des Travaux publics et des Ressources en eau pour rejoindre la CITA. Pour lui, les multiples routes et autoroutes en chantier et les grands transferts d’eau sont des infrastructures susceptibles de contribuer « efficacement » au développement des TIC. Toutes ces infrastructures doivent être utilisées pour permettre à tous les citoyens sur tous les points du territoire national d’accéder progressivement à l’Internet à haut et très haut débit, a-t-il dit.
Jusqu’en décembre 2012, l’Algérie comptait 1,5 millions d’abonnés à l’Internet sur une population de 37 millions d’habitants. Le taux de couverture des ménages était de 15,6%. Pour améliorer ce taux, la stratégie nationale du haut et très haut débit table sur le développement d’un réseau national de fibre optique de qualité et sur les nouvelles technologies comme la 3G. L’objectif est d’arriver à connecter 85% des ménages à l’horizon 2015.
J’espère qu’ils complet ce projet , au moins pour donner un pas en avant!!