Les semaines passent et se ressemblent. Des annonces se succèdent mais on ne voit pas le bout du tunnel. La 3G ne sera pas lancée comme prévu. Dans ce dossier épineux que le ministre manie comme de la dynamite, il n’y a eu guère d’avancée. Le ministre du secteur est même dans l’embarras. Que dire de plus ? Quel argument sortir encore. La semaine dernière, même l’ARPT a fait une entrée théâtrale en rappelant qu’elle n’est pas la source du blocage. Cacophonie en haut lieu. Les dés sont jetés mais les jeux ne sont pas faits. L’Algérie au lieu de suivre l’évolution technologique, elle la subit. Le retard est immense. Alors que sous d’autres cieux, on choisit jusqu’au siège de l’avion par internet avant un voyage, chez nous, il faut attendre que l’agence d’Air Algérie du coin ouvre et que l’employé boive son café presse le matin, ou mange ses Mhadjeb à midi pour acheter un billet. Pour encaisser son argent, il faut que «les micros» d’Algérie Poste ne tombent pas en panne. Pour renouveler son passeport, il faut attendre que les agents apprennent à maîtriser le biométrique. Attendre, prendre son mal en patience, voici un sport national. Deuxième constante : on ne donne que très rarement d’échéances et quand elles sont données, il y a toujours une marge d’erreur. Et quelquefois, on finit par gommer l’échéance en question. E-Algérie 2013 en est la parfaite illustration. Dans un premier temps, on a enlevé 2013 sous prétexte qu’on ne peut pas confiner la technologie dans une date avant de ranger le document car il était trop volumineux. Nos responsables politiques ont consommé leur crédit. Enfin, il n’y a pas que la sinistrose, certains acteurs tentent de faire, sinon avancer les choses, du moins, les faire bouger. L’entreprise Bomare Company présente en Algérie à travers sa marque commerciale Stream System, spécialisée dans la fabrication de produits électroniques (récepteurs satellites numériques, téléviseurs LCD, LED, ultra slim…) et d’informatique (tablette, Notebook..), a inauguré dimanche dernier sa nouvelle unité de maintenance d’écrans de téléviseurs ou Centre de Maintenance de Dalles (CMD), dans son usine de Birtouta située au sud-ouest d’Alger. Créée en 2001, avec un capital social de 380 millions de dinars, l’entreprise Bomare Company, de droit et de capital algériens, s’est également spécialisée dans la sous-traitance industrielle (insertion automatique de tous types de cartes mères, injection plastique …) pour le compte de ses nombreux clients dans les secteurs de l’industrie ADSL, de la téléphonie, et de l’aéronautique. Cette nouvelle orientation pourrait se révéler fructueuse et un relais de croissance important. Le secteur des TIC évolue et s’adapte à cet environnement concurrentiel turbulent. Les réussites de nombreuses entreprises mettent souvent en évidence la prise en compte précoce des opportunités offertes par la mondialisation des marchés. L’internationalisation va se poursuivre et s’intensifier. En se montrant ouvert et volontariste, il reste possible de réussir demain à l’échelle mondiale en prenant toujours plus en compte cette dimension.
Dans un autre registre, la page de Nedjma sur Facebook vient de dépasser la barre des 500 000 fans, se classant ainsi à la première position en Algérie des pages Entreprises sur Facebook les plus suivies et les plus appréciées des Algériens sur le plus grand réseau social au monde. Ce succès s’explique par la grande interactivité de la page avec ses visiteurs, grâce à une interface dynamique. Une page ouverte au dialogue, à l’écoute et au service des fans, des clients et des internautes désireux d’interagir avec leur opérateur préféré Nedjma. L’entreprise a appris à s’en servir pour s’adresser à de nouvelles cibles. Ce nouveau canal de communication permet de renforcer sa présence sur Internet, d’accroître son nombre de clients et de recruter différemment ses futurs collaborateurs.