11 décembre 2023

Société de l’information Une législation en projet

On ne peut envisager, aujourd’hui, « un développement durable » sans l’apport des TIC, un outil «indispensable » de développement et de progrès. Sauf que l’apport des TIC n’est pas aussi important en Algérie qu’on ne le pense car il reste beaucoup à faire dans le domaine des technologies de l’information. Le haut débit reste à développer, la 3G se fait encore attendre et les investissements dans les TIC dans les régions du Sud se font rares.
L’Algérie travaille à la mise en place d’une législation relative à la société de l’information (une cyber-législation). Elle veut s’inspirer des expériences développées dans d’autres pays, pour l’enrichir et l’adopter. Elle hésite, pour l’instant, entre un package de lois sur la société de l’information et des lois séparées sur la société de l’information. Elle n’arrive pas à trancher. Des experts de l’organisation économique et sociale de l’Aise de l’Ouest, présents aux travaux en atelier organisés par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de communication ( Mptic) tenus dimanche denier à Alger ont formulé une série de propositions, pour enrichir une première mouture de loi sur la société de l’information.
Ouasim El Hadjar fait partie de ces experts. Dans un exposé fait à l’occasion de cette rencontre, il a déclaré qu’en matière de législation, l’approche la mieux adaptée est celle dont se sont inspirés nombre de pays latins, dont la France. C’est une approche qui donne « de l’importance aux données personnelles, elle les protège », dit-il. Ouasim El Hadjar recommande aux Algériens d’opter pour des lois séparées pour une législation hybride. Des pays comme la Syrie, la Jordanie, l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, la Palestine, entre autres, marquent une longueur d’avance dans le domaine de la législation liée à la société de l’information. Certains parmi ces pays ont opté pour des lois séparées sur la société de l’information. Exemple : une loi sur l’« e-commerce », une autre sur la cybercriminalité?. Qu’elles soient séparées ou en package, les lois se rapportant à la société de l’information sont d’inspiration onusienne ou européenne (conventions ou traités). Elles se sont développées à la faveur de conférences ou de réunions relatives à la société de l’information, organisées ces dernières années.
Aujourd’hui, le concept de la société de l’information est désormais adopté par les nations comme un facteur déterminant vers un nouveau mode de société, favorisé par le recours aux TIC en tant que moyens de progrès social, scientifique et économique, explique le secrétaire général du ministère de la Poste et des TIC, Mohamed Baït, à l’ouverture des travaux en question. Il estime que l’on ne peut envisager, aujourd’hui, « un développement durable » sans l’apport des TIC, un outil « indispensable » de développement et de progrès. Sauf que l’apport des TIC n’est pas aussi important qu’on ne le pense car il reste beaucoup à faire dans le domaine des technologies de l’information. Le haut débit reste à développer, la 3G se fait encore attendre et les investissements dans les TIC dans les régions du sud se font rares. Du nouveau cependant, pour le Sud algérien : lors de sa rencontre, la semaine dernière à Alger, avec le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani, le président du conseil d’administration de la société de télécommunications «Qtel», cheikh Abdallah Ben Mohamed Ben Saoud al Thani, a fait part des ambitions du Groupe qatarie de se déployer dans le sud algérien et de soutenir les projets Internet et d’autres projets d’investissement, à travers l’opérateur mobile Nedjma dont il souhaite faire l’une des grandes sociétés en Algérie. D’évidence, Nedjma, ainsi que les deux autres opérateurs de téléphonie mobile, veulent se mettre à la norme 3G, pour développer de nouvelles solutions, et du coup, contribuer à l’avènement de la société de l’information.

Une réflexion sur « Société de l’information Une législation en projet »

  1. Le developpement des technologies au sud n’avait pas attendu 2012 mais en 2005 alors que le premier reseau pré wimax desservant des usagers jusqu’à 2 mb/s sur un rayon de 20 km se mettait en exploitation à Adrar,certains détracteurs experts ,ne voyaient là que de la magouille et ne comprenaient pas que certains petits ingenieurs en Algerie puissent être en avance de plusieurs années sur eux.Voila la realite cher ItMag.Pour ce qui est de la 3G ,et autres avancées technologiques ,le débat doit étre porté sur le « Type de Societe » qu’on veut le reste est une question d’Hommes et en ce moment …..

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