11 septembre 2024

GeekWeek : Les TIC comme une lettre à la poste !

L’actualité des TIC en Algérie est reléguée au second rang. Une campagne sur les prochaines élections locales lui fait de l’ombre. Pourtant, les meetings, improvisés à la hâte, n’attirent pas grand monde. Une campagne décevante et qui n’arrive pas à capter l’attention. Il faut dire aussi que la part des TIC est quasi nulle. Les candidats parlent de sujets socialement porteurs comme le logement, le travail et même les distractions. Des promesses et des effets d’annonce…Dans cette ambiance un peu morose, Mohamed Laid Mehloul, DG d’Algérie Poste, se distingue par une retentissante annonce : le carnet de chèques roses (CCP) en vigueur sera retiré définitivement avant la fin de l’année et remplacé par un chéquier interbancaire. Des propos qu’il a déclarés sur les ondes de la chaîne III (radio nationale). Le nouveau chèque sera utilisé pour toutes les opérations et les transactions financières, à savoir, le retrait, le virement et le paiement des achats ou régler des factures auprès des commerçant ou des sociétés. Mais ce que feint d’ignorer le directeur général, c’est que l’économie algérienne continue à tourner avec du liquide. Le chèque obligatoire n’est pas pour demain. On se souvient que le gouvernement lui-même est revenu sur sa décision d’imposer le chèque dans les transactions commerciales supérieures ou égales à 500 000 dinars. Les opposants à cette loi estiment que son application est difficile dans un pays où l’économie informelle est très puissante. Le paiement obligatoire par chèque obligerait les barons de l’économie informelle à changer d’activité ou à payer leurs impôts, ce qui les priverait de cette importante rente. Le DG a aussi balancé une phrase qui sonne bien à l’oreille : « Nous voulons être le leader du service public.» Rien que çà ! Dans ce cadre, il a beaucoup de travail à faire. Il doit commencer par améliorer la qualité de service au niveau des bureaux de poste, lancer les services en ligne pour éviter les interminables files d’attente et éviter surtout de croiser des citoyens au bord de la crise de nerfs ainsi que le paiement électronique qui a été annonce depuis 2006 ! (Depuis 6 ans) : excusez du peu !C’est ce qui arrive en Algérie lorsqu’on doit effectuer des démarches administratives, déposer une candidature ou souscrire à un bien. Il faut s’armer de patience pour accéder au guichet ! Dans un autre contexte, on a appris que l’avant projet de loi d’orientation sur la société de l’information, qui fait l’objet d’un atelier dont les travaux ont eu lieu au Cyberparc de Sidi Abdellah (Alger), vise à édifier une société de l’information à dimension humaine définie comme étant une entreprise commune qui requiert une coopération et un partenariat entre toutes les parties prenantes. « Le concept de la société de l’information est désormais adopté par les nations comme un facteur déterminant vers un nouveau mode de société, favorisé par le recours aux TIC en tant que moyens de progrès social, scientifique et économique », a indiqué Mohamed Baït, secrétaire général du ministère de la Poste et des TIC. De belles phrases ! De la belle théorie ! L’Algérie a besoin de concrétiser ses projets et non de développer une dissertation sur les enjeux d’une société de l’information dont notre pays est loin d’y accéder. Comment parler de « société de l’information » alors que la 3G reste un projet virtuel ? Où sont les fermes de data ? Quelles stratégies pour les données ? Quelles stratégies pour les fréquences, objet de convoitise et outil de mobilité ? Est-il nécessaire de parler sur ce sujet au moment ou Internet reste un tuyau sans réel contenu à valeur ajoutée ? Est-il logique de parler de société de l’information avec des cartes magnétiques qui ne servent à rien car les distributeurs sont souvent en panne. Terminons cette chronique avec une énième expérience pilote : le secteur de la santé en Algérie s’est mis à l’heure des nouvelles technologies de l’information et de la communication avec le lancement à partir du CHU Bab El Oued de la première étape du réseau de télémédecine qui relie ce Centre hospitalo-universitaire à deux Etablissements publics hospitaliers (EPH) implantés à Laghouat et Béchar. Nous laissons le mot de la fin à Moussa Benhamadi, ministre des PTIC : « Nous devons généraliser cette technologie, la simplifier et l’introduire dans la vie quotidienne du citoyen.»

2 réflexions sur « GeekWeek : Les TIC comme une lettre à la poste ! »

  1. le dg d’algerie poste est un malade mental il est entrain de faire de la politique au sein d’algerie poste il a bafoué toute la réglementation il a nommé des gens ya pas longtemps recruté en qualité de chef de département et sous directeur il doit revoir son déficit de 700 milliard avant de parler de chéquier jaune au lieu de rose en plus de ça ce chiquier jaune existe deja

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