11 février 2025

Fusion

Le numérique ou digital avance rapidement et bouleverse l’ensemble des structures. Après l’Internet, qui a mis la pression sur l’ensemble des gouvernements du monde, aujourd’hui, c’est le smartphone et … la télévisons connectée. En bref,  le contenu vidéo a posé des problèmes et, bien sûr, les gouvernements comme toujours, au garde-à-vous, se penchent sur la question pour essayer de « brider » tout cela. En France, par exemple, vient de naître une réflexion autour du rapprochement entre l’Arcep ? équivalent local de l’ARPT- et le CSA avec comme ligne de mire les acteurs américains du Web. La convergence étant passée par-là. Ce qui est étonnant, c’est le fait qu’un « truc » comme la télévision, cette boîte à images qui trônait dans les salons, revient au XXIème siècle avec de nouveaux habits. Ce n’est plus l’antenne râteau ou la parabole qui la font vivre mais bel et bien la connexion à Internet. Pour les uns, leurs interrogations se limitent aux modes de régulation des contenus et comment financer leur production et les obligations en matière de diversité, pour les autres c’est comment bloquer le contenu que le peuple ne doit ni voir ni écouter. De plus, aujourd’hui, le cadre réglementaire algérien de l’audiovisuel doit s’adapter à un marché de plus en plus ouvert, dans lequel, malheureusement, les groupes audiovisuels sur le territoire national sont très faibles par rapport aux acteurs internationaux, sur lesquels les règles nationales ne sont techniquement et juridiquement pas applicables. Encore une fois, on regarde…

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