On oublie souvent que l’iPad a moins de deux ans, que Facebook a été lancé en 2004, YouTube en 2005 et Twitter en 2006. Le XXIe siècle sera totalement digital. Avec l’apparition de ces nouveaux acteurs sur la scène, l’Algérie, et plus spécialement ses entreprises IT, se doivent d’apprendre à saisir les chances au moment où elles se présentent. Mais la chance ou les chances, c’est quoi exactement ? A condition qu’une perspective claire soit tracée et en particulier sur les questions économiques, sociales mais aussi institutionnelles, notre chance c’est d’être en face d’une Europe avec une profondeur africaine. Un grand et gros marché qui, malheureusement pour nous, ne nous voit que comme « ses » réserves en hydrocarbure et gaz. Alors que rien que pour le marché intérieur, la demande devrait être énorme car tout est à faire. Il n’en est rien sur le terrain et les entreprises de services et de développement informatique vont certainement être poussées à se reconvertir, alors que dire pour la demande mondiale qui ne faiblit pas. La révolution numérique est en marche, qu’on le veuille ou pas mais ce qui est dommageable, c’est que nous sommes en train de passer à côté d’une occasion historique de peser sur des événements de dimension régionale, continentale et mondiale.