WikiLeaks, FrenchLeaks, IsrealiLeaks, QuebecLeaks… et aujourd’hui HackerLeaks. Les outils wiki n’en finissent pas d’inspirer les dénicheurs de scoop au service de la vérité qui créent alors des plates-formes dédiées aux fuites d’informations. Cette fois, l’initiative ne viendrait pas d’un média qui a pignon sur rue mais du mouvement hacktiviste les Anonymous, selon la presse américaine. A moins que ce ne soit la nouvelle initiative des LulzSec qui se sont récemment sabordés. Le nouveau groupe assume son côté photocopie de WikiLeaks pour traiter à la fois de « stratégie » et de « sécurité ». Un site sécurisé où les pirates et hackers de tout poil publieront leurs trouvailles et astuces ne risque-t-il pas de se transformer en un mode d’emploi géant pour attaquer touts types de serveurs, pénétrer les bases de données, dénicher les mots de passe ? Hackerleaks se veut rassurant. « Nous travaillons avec tous les médias du monde », poursuit le club des pirates qui veut faire fuiter les informations tous azimuts. Une collaboration censée faire preuve d’une certaine transparence