Le Ministre algérien des Télécommunications participe activement à Lillestrøm, près d’Oslo, au Forum sur la Gouvernance de l’Internet 2025 (IGF’25). Cette présence stratégique de l’Algérie, qui coïncide avec la préparation d’un important sommet africain, affirme sa volonté de peser sur les règles qui régiront notre monde numérique.

L’Algérie est actuellement au cœur des discussions mondiales sur l’avenir du numérique. Son représentant, Sid Ali Zerrouki, Ministre de la Poste et des Télécommunications, participe activement au Forum sur la Gouvernance de l’Internet (IGF) 2025, qui se déroule jusqu’à ce 27 juin à Lillestrøm, près d’Oslo, en Norvège. Ce rendez-vous international, placé sous le thème « Construire la gouvernance numérique ensemble », est une plateforme essentielle pour façonner les politiques qui régiront l’utilisation d’Internet à l’échelle planétaire.
Qu’est-ce que l’IGF et pourquoi est-ce si important ?
Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet (IGF) n’est pas une simple conférence. C’est un rassemblement annuel et mondial où se retrouvent des représentants de gouvernements, d’organisations internationales, d’experts techniques, d’universitaires et d’acteurs du secteur privé. Son objectif est de faciliter le dialogue multilatéral sur toutes les questions liées à la gouvernance d’Internet.
En clair, il s’agit de discuter de la manière dont Internet est administré, des règles qui le régissent et des défis qu’il pose, comme la cybersécurité ou la protection des données. La participation de l’Algérie, par l’intermédiaire de son ministre, montre la volonté du pays de ne pas seulement subir ces évolutions, mais d’y prendre une part active et d’y apporter sa vision.
L’Algérie au cœur des enjeux stratégiques du numérique
Selon un communiqué du ministère, le ministre est engagé dans plusieurs panels de haut niveau. Ces débats couvrent des sujets cruciaux pour l’avenir de la connectivité et la souveraineté numérique comme la Gouvernance technique et stratégique des réseaux. Il s’agit de définir comment les infrastructures d’Internet sont gérées et développées pour assurer leur stabilité et leur résilience. Mais aussi dans le Renforcement des infrastructures de télécommunications. En effte, les discussions portent sur les moyens d’améliorer la qualité et l’accessibilité des réseaux, un enjeu vital pour le développement économique et social de nombreux pays, dont l’Algérie.
La gestion souveraine des ressources numériques sensibles est un sujet critique. En effet, ce point crucial concerne la maîtrise par chaque pays de ses propres données et de ses infrastructures critiques, loin des influences extérieures. Et enfin la sécurité, la confiance numérique et l’interopérabilité. Face à un environnement technologique en constante et rapide évolution, il est essentiel de garantir la sécurité des utilisateurs, d’instaurer la confiance dans les services numériques et d’assurer que les différents systèmes et technologies puissent communiquer entre eux.
En marge de ces sessions, le ministre algérien prévoit également une série de rencontres bilatérales avec ses homologues étrangers et des figures influentes du secteur. Ces échanges sont essentiels pour nouer des partenariats et renforcer la position de l’Algérie sur la scène numérique internationale.
L’Afrique unie pour le Sommet mondial sur la Société de l’Information
Dès le début de la semaine, M. Zerrouki a également orchestré une importante réunion préparatoire au Sommet mondial sur la Société de l’Information (SMSI+20). Prévu pour juillet prochain, le SMSI+20 est un événement majeur qui évaluera les progrès réalisés vingt ans après le premier Sommet.
Cette réunion préparatoire a rassemblé de nombreux ministres africains chargés des télécommunications, ainsi que des représentants d’organisations internationales pertinentes. Cette initiative souligne l’ambition de l’Algérie de fédérer les voix africaines et de s’assurer que les préoccupations du continent soient pleinement prises en compte dans les futures orientations de la société de l’information mondiale.
La présence et l’engagement de l’Algérie à l’IGF 2025, ainsi que son rôle dans la préparation du SMSI+20, illustrent clairement sa volonté de s’affirmer comme un acteur clé dans la construction d’une gouvernance numérique mondiale juste, sécurisée et inclusive.