21 mai 2025

Du laboratoire à l’entreprise <Br> Kamel badari salue l’université algérienne, créatrice de solutions et d’opportunités

Au cœur de cette immersion, le Ministre a été impressionné par une entreprise économique novatrice, fruit direct de la recherche menée au sein du Centre Scientifique et Technique pour le Développement de la Langue Arabe. C’est un concept clé qui est transformer les découvertes des laboratoires en produits ou services concrets, capables de générer de la richesse et des emplois. Huit de ces projets, tous prometteurs et « commercialisables » (c’est-à-dire prêts à être lancés sur le marché), lui ont été dévoilés. Parmi eux, des solutions qui touchent directement notre quotidien comme un manuel scolaire électronique interactif, conçu pour la première année du primaire, qui rendra l’apprentissage plus ludique et accessible grâce à l’audio. On a aussi découvert une application utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour le dépistage précoce de l’autisme – un outil potentiellement révolutionnaire pour les familles concernées. Enfin, des applications électroniques d’accompagnement scolaire sont là pour « booster » la réussite des élèves, en leur offrant un soutien numérique personnalisé.

L’enthousiasme était palpable lors de la visite d’une exposition dédiée aux étudiants entrepreneurs et aux jeunes micro-entreprises. Ici, on a pu voir de nos propres yeux le dynamisme entrepreneurial qui souffle sur nos campus. Des jeunes remplis d’idées, désireux de créer leur propre voie et de contribuer à l’économie.

Prenant la parole, le Ministre Badari a souligné avec conviction que « l’université algérienne est en pleine métamorphose ». Elle est en train de devenir un véritable pôle productif, non seulement de savoir et de connaissances, mais aussi capable de commercialiser l’innovation – c’est-à-dire de transformer la recherche en produits concrets – et de promouvoir l’entrepreneuriat.
L’objectif ? Mieux préparer nos jeunes aux défis du marché du travail contemporain, qui exige aujourd’hui bien plus que des diplômes : des compétences numériques, la capacité à s’adapter et à innover.

Le Ministre a mis en lumière le rôle exemplaire de l’Université Alger 2, connue pour ses formations en Sciences Humaines et Sociales et en Langues. Cette institution s’affirme comme un acteur économique essentiel en formant ses étudiants aux compétences clés de l’entrepreneuriat social – cette approche qui vise à créer des entreprises non seulement rentables, mais aussi porteuses d’un impact positif sur la société. Elle soutient activement les projets émergents, ces jeunes pousses d’entreprises créées par les étudiants eux-mêmes. L’ambition est de voir émerger une nouvelle génération d’acteurs économiques, issus directement de ces filières, prêts à apporter des solutions innovantes et humaines aux défis de demain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *