21 mai 2025

Un hommage à l’excellence scientifique
La 15è édition de l’Algerian Scholar Award célèbre les chercheurs algériens

Organisée au Centre culturel de Djamaâ El-Djazair, la cérémonie a honoré quatre scientifiques algériens pour leurs contributions exceptionnelles à l’échelle internationale dans les domaines des mathématiques, de l’informatique, des télécommunications et de l’archéologie. Un événement marqué par des distinctions symboliques, des messages inspirants et une mise en lumière du rôle crucial du savoir et de la science dans l’avenir du pays.

La cérémonie de la 15e édition de l’Algerian Scholar Award, qui récompense les chercheurs algériens pour leurs contributions exceptionnelles, s’est tenue au prestigieux Centre culturel de Djamaâ El-Djazair, à Alger. Cet événement annuel a réuni un large éventail de personnalités influentes, notamment Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, recteur de Djamaâ El-Djazair, Sofiane Chaib, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la Communauté nationale à l’étranger, ainsi que Salah Belaid, président du Haut Conseil de la langue arabe (HCLA). Étaient également présents Noureddine Benbraham, président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), des représentants de la Cour constitutionnelle, des membres du ministère des Affaires religieuses et des wakfs, des parlementaires, des étudiants et des figures scientifiques.

Une reconnaissance pour l’élite scientifique algérienne
Lors de cette cérémonie, Mohamed Moussa Baba Ammi, responsable de la Fondation organisatrice, a tenu à rappeler l’importance des chercheurs dans le développement du pays. Il a déclaré : « Ces chercheurs méritent aujourd’hui toute la considération. Cette élite algérienne, qui doit inspirer les nouvelles générations, transmet un message fort : celui de la valeur de la science et du savoir dans l’édification du présent et de l’avenir du pays. »
Ce message met en lumière le rôle fondamental des scientifiques dans le progrès d’une société, en soulignant qu’ils ne se contentent pas de résoudre des problèmes actuels, mais jettent également les bases d’un avenir plus prometteur.

Un hommage à Djamaâ El-Djazair
L’un des moments forts de la cérémonie a été la distinction du recteur de Djamaâ El-Djazair. Ce lieu, qui abrite l’une des plus grandes mosquées au monde, possède également un centre culturel actif, où se sont tenues des initiatives académiques et culturelles d’envergure. Cette reconnaissance salue les efforts de l’institution pour promouvoir l’excellence et pour fournir un cadre propice à des événements prestigieux comme l’Algerian Scholar Award. Le choix de Djamaâ El-Djazair comme lieu de cette célébration n’est pas anodin : il symbolise la convergence entre l’héritage spirituel et la quête du savoir scientifique, valeurs fondamentales de la société algérienne.
Le cadre de la cérémonie a permis de mettre en avant la diversité des talents algériens, en rassemblant des représentants de toutes les disciplines, qu’ils soient scientifiques, culturels ou religieux. Les organisateurs ont souligné la « grande valeur symbolique » de cet événement, qui célèbre non seulement l’excellence académique, mais aussi le lien entre les générations. Cette démarche vise à inspirer les jeunes Algériens à s’investir davantage dans les domaines du savoir et de la recherche, en valorisant les parcours exemplaires des aînés.

Un événement porteur d’espoir
L’Algerian Scholar Award n’est pas qu’une simple remise de prix ; il reflète une vision pour l’avenir. En récompensant les chercheurs et les personnalités qui se distinguent par leur contribution à l’Algérie, cet événement cherche à bâtir un pont entre l’excellence académique et les défis auxquels le pays fait face. À travers cette initiative, l’Algérie réaffirme son engagement envers le savoir comme pilier du développement durable.

La cérémonie s’est achevée sur une note d’espoir et de détermination, rappelant que l’investissement dans le savoir est une voie royale pour construire un avenir prospère pour le pays et ses générations futures.

A Savoir

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Malik Maaza
Le chercheur Malik Maaza, né en 1963, est une figure de proue dans les domaines des nanosciences et des nanotechnologies. Établi en Afrique du Sud depuis plusieurs années, il a apporté des contributions significatives à plusieurs universités et laboratoires de recherche.
Parallèlement à ses activités de recherche, il a mis en place un réseau scientifique africain et un centre de recherche spécialisé dans les technologies laser. Il continue, par ailleurs, à collaborer avec des groupes de recherche algériens.

Mohamed Bourenane
Mohamed Bourenane, né en 1962, est une figure de proue dans le domaine émergent de l’informatique quantique. Actuellement professeur d’université en Suède, il est à la tête d’une équipe de recherche renommée internationalement.
Son expertise lui a valu d’être élu membre de l’Académie royale des sciences de Suède en 2014. Par ailleurs, il occupe des fonctions clés au sein du conseil de recherche suédois et préside la commission de l’innovation. Soucieux de partager ses connaissances, il participe régulièrement à des événements scientifiques en Algérie.

Maha Saadi Achour
Née en 1963, Maha Saadi Achour a entamé une brillante carrière en recherche et développement dans le domaine des télécommunications. Ses travaux de recherche, menés principalement aux États-Unis, ont abouti à la création de plus de 300 brevets, témoignant de son inventivité et de son expertise.
En parallèle de ses activités de recherche, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat, fondant plusieurs entreprises technologiques innovantes. Son parcours exceptionnel lui a valu de représenter l’Algérie dans de nombreux événements scientifiques internationaux, où elle a partagé ses connaissances et son savoir-faire.

Mohamed Sahnouni
Pionnier de l’archéologie africaine, Mohamed Sahnouni, né en 1956, a consacré sa carrière à explorer les racines de l’humanité en Algérie. Ses recherches sur le site d’Aïn Boucherit ont bouleversé les certitudes établies en matière de paléoanthropologie.
En utilisant des techniques de datation de pointe, il a démontré que ce site était bien plus ancien qu’on ne le pensait, le plaçant parmi les plus anciens témoignages de la présence humaine sur Terre. Ces découvertes, reconnues mondialement, ont non seulement redonné à l’Afrique sa place dans l’histoire de l’humanité, mais ont également suscité un regain d’intérêt pour le patrimoine archéologique algérien.

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