Bien que 82% des personnes interrogées dans le monde utilisent l’IA, seuls 23% des utilisateurs au Japon et en Finlande et 24% aux États-Unis montrent un intérêt pour cette technologie. KPMG rappelle la nécessité de prendre en compte les risques liés à l’IA malgré son potentiel certain.

Une étude menée par la firme internationale d’audit et de conseil fiscal et financier KPMG révèle que l’intelligence artificielle (IA) semble gagner du terrain, malgré les limites et les risques qu’elle peut représenter pour l’industrie et l’innovation. L’étude a été menée auprès de 17 000 personnes originaires de 17 pays du globe. Le rapport publié le mardi 4 avril indique un attrait soutenu des pays émergents pour cette technologie, en particulier les pays du BRICS où l’IA est la plus acceptée des utilisateurs.
En Chine, 75 % des personnes interrogées sont favorables à l’IA, suivie de l’Inde (66 %) et du Brésil (50 %).
Cependant, ces chiffres sont sensiblement inférieurs à la tendance globale qui montre plutôt un engouement plus généralisé pour l’IA, avec 82 % des personnes interrogées indiquant qu’elles utilisent l’IA, dénotant d’un certain intérêt renforcé pour cette dernière.
Cependant, le son de cloche est différent du côté des pays développés. Dans l’ensemble, une grande majorité de ces derniers montrent de la réticence vis-à-vis de l’IA. À peine 23 % des utilisateurs sont intéressés par l’IA au Japon et en Finlande, par exemple. Aux États-Unis, ce chiffre est de 24 %, avec seulement 40 % d’Américains déclarant faire confiance à cette technologie, montrant ainsi le caractère mitigé des avis concernant l’adoption de l’IA au pays de l’oncle Sam.
Il est important de souligner que 67 % des pays du globe se disent optimistes quant au potentiel de l’intelligence artificielle, mais cela n’occulte pas les risques qui lui sont inhérents et qui expliquent les vives réactions qu’elle suscite. KPMG a tôt fait de rappeler que, malgré son potentiel certain, les utilisateurs doivent tenir compte des risques liés à l’intelligence artificielle. De plus en plus d’experts tirent la sonnette d’alarme concernant les possibilités d’un bouleversement absolument incontrôlable.
