La célébration de la Journée nationale du savoir (Youm EL Ilm) a été une occasion pour les plus hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République Abdelmadjid Tebboune, de renouveler leur engagement et détermination à accompagner les jeunes à maîtriser de la haute technologie et l’accès au monde de l’informatique.

Un engagement qui s’inscrit en droite ligne avec les ambitions de l’Algérie nouvelle de s’arrimer à la modernité et de demeurer branchée et connectée aux nouvelles technologies. L’engagement des hauts responsables du pays a été réitéré et renouvelé à l’occasion de la Journée du savoir, célébrée le 16 avril de chaque année.
C’est dans ce sens, que le président de la République a appelé les jeunes à s’employer à maitriser les technologies, à utiliser les mécanismes de l’époque et à se diriger efficacement et avec détermination, mais aussi avec une pensée critique rationnelle à la créativité suprême et la découverte de haut niveau, conformément à la dynamique de développement de l’Algérie.
Afin de maitriser les nouvelles technologies et de rester dans ce sillage, des lycées spécialisés en mathématiques seront créés à travers le territoire national, en vue de prendre en charge les élites talentueuses. Cette mission a été confiée au ministère de l’Éducation nationale qui travailler en étroite collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sachant qu’il existe actuellement un seul lycée spécialisé en mathématiques et est implanté à Kouba (Alger), ce qui est peu comparativement à l’étendue du territoire de l’Algérie.
À cela s’ajoute la création d’écoles nationales supérieures au niveau du pôle universitaire de Sidi Abdellah en vue de former une ressource humaine qualifiée à même de contribuer à la formation aux métiers d’avenir et des compétences scientifiques et technologiques modernes. Cela permettra d’exploiter les résultats de la formation et de la recherche dans l’intelligence artificielle, les mathématiques et d’autres technologies modernes dans divers domaines. La finalité consiste à créer un environnement approprié à la formation et à la recherche et devenir un réceptacle pour l’élite.
Dans ce sens, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane n’a pas manqué d’affirmer que l’université algérienne est appelée à œuvrer pour préparer une élite capable de suivre le rythme de son époque, consciente des intérêts suprêmes du pays et contribuer efficacement au développement national et à la résolution des thématiques de la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire et la sécurité énergétique, sans oublier la maitrise des nouvelles technologies.
Pour le ministre, l’Algérie mise sur ses cadres et ses scientifiques pour relever les défis technologiques qui lui sont désormais imposés par une mondialisation transfrontière et transculturelle, ce qui exige une armature de science, de savoir, de rationalité et de connaissances approfondies.
Aujourd’hui, avec le développement des technologies et l’accélération du processus de digitalisation, l’enjeu se situe au niveau des batailles de l’acquisition de la science et des connaissances, de la maîtrise de la technologie et de l’accès au monde de l’informatique et des télécommunications, pour reprendre les propos du ministre de l’Enseignement supérieur.
Autant de défis que l’Algérie doit relever afin de disposer d’une élite qui maitrise la haute technologue et les métiers de la numérisation.