26 mars 2025

Edito 447: Cable sous marin

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Alors que l’Algérie connaît un taux de croissance de la bande passante internationale important, les opérateurs de réseaux évoluent de fournisseurs de connectivité réseau à fournisseurs de services numériques. Pour que cette mue puisse se faire, il faut un réseau sous-marin de hautes performant et à faible latence, une large couverture géographique et un accès aux ressources des datacenters. En un mot un Internet à haut débit. Mais pour cela, il faut une bonne couverture dans le pays, mais aussi un transport mondial de données, car sans les réseaux de câbles en fibre optiques sous-marins, Internet n’existerait pas simplement tel que vous le connaissez et l’utilisez aujourd’hui. Contrairement à la croyance populaire, les satellites contribuent pour une part infime à garder le monde connecté même avec les prochaines constellations LEO qui sont en train de s’installer. Les câbles en fibre optique sous-marins font le gros du travail, le tout depuis les profondeurs des fonds océaniques. Il est grand temps que nous accordions à ce segment essentiel de l’industrie des télécommunications la reconnaissance qu’il mérite.
En chiffre, les réseaux sous-marins transportent plus de 99 % du trafic mondial de communications électroniques dans le monde. Cette forte demande a fait que l’industrie des réseaux de fibres optiques sous-marins a connu plusieurs avancées technologiques ces dernières années. On parle de bande passante énorme sur des câbles, qui il y a quelques années ne pouvait les fournir. L’Algérie avec 1600 kilomètres de côte méditerranéenne devrait avoir plusieurs sorties, car plusieurs consortiums de câble sous marin en fibre optique passent « juste » à côté de nous.

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