Facebook cède, sans violence, ni casse, au boycott après avoir perdu plusieurs milliards de dollars en valorisation la semaine passée lorsque de grandes entreprises ont décidé de ne plus faire de publicité sur sa plateforme. Désormais, il retirera ou marquera les propos incitant à la violence, même s’ils sont publiés par des politiques.
La campagne de boycott #StopHateForProfit a réussi. L’entrée de Coca-Cola et Unilever qui ont décidé de priver le réseau social de dépenses publicitaires, a a considérablement augmenté la pression sur Facebook qui a perdu 8,3 % l’action en bourse, soit plus de 50 milliards de dollars de valeur sur la marché.
En effet, Facebook a cédé et annoncé des mesures fortes contre la publication de messages haineux, offensants et discriminants sur sa plateforme. L’information a été rendue publique le 29 juin par le réseau social alors même que le boycott n’en était qu’à ses débuts.
Crise au sommet, c’est Zuckerberg, himself qui a perdu 7 milliards dans cette affaire, qui annonce pour arrêter l’hémorragie que de nouvelles mesures sont édictées pour lutter contre les messages haineux et discriminants sur sa plateforme, y compris les publications d’hommes politiques peuvent désormais être étiquetées « offensant », Facebook les retirera simplement s’il les juge susceptibles de créer de la violence.
Pour rappel, la campagne de boycott du réseau social a débuté suite à son laxisme face à des propos incitant à la violence, publiés par le président américain Donald Trump sur Facebook.
Le boycott est une arme citoyenne non-violente mais redoutable. Il fait parti des actions directes dans la panoplie des luttes non-violentes. Ce boycott est défini par nos choix de consommation malheureusement il est le moins utilisé. À tort !
