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Le président Donald Trump a déclaré, dans un tweet qu’il aiderait ZTE à « revenir en affaires », estimant que « trop d’emplois en Chine étaient en jeu » après que le gouvernement américain eut coupé l’accès à ses fournisseurs américains.
Le mois dernier, le département américain du Commerce a bloqué ZTE pour l’importation de composants américains pendant sept ans. Bien que ZTE ait payé une amende de 1.2 milliards de dollars, les États-Unis ont accusé ZTE d’avoir trompé les régulateurs américains dans le cadre des sanctions contre la Corée du Nord et l’Iran. Mais il faut savoir que le différend est antérieur à l’arrivée de Trump dans le bureau ovale et la sanction du Commerce a été émise en raison de l’aggravation des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
Un renversement de la décision pour ZTE, qui emploie plus de 70.000 personnes, pourrait temporairement tempérer les tensions commerciales en permettant aux Chinois de faire des concessions aux Etats-Unis sans perdre la face. Selon les données d’IDC, ZTE se fournit à plus de 40% de composants aux États-Unis, générant des revenus de plusieurs milliards de dollars pour des fournisseurs tels que Qualcomm et Intel.
Est-ce une stratégie de Trump qui lui ouvre la voie pour revendiquer autre chose dans le conflit commercial sino-américain ? Trump cherche à réduire le déficit commercial américain de 100 milliards de dollars et à obtenir de nouvelles concessions liées au partage des technologies, une condition préalable à la conduite des affaires en Chine, dont de nombreuses entreprises américaines se sont plaintes.
