SingTel a annoncé qu’elle a complété l’atterrissage du câble en fibre optique sous-marin Sea-Me-We5 à Tuas (Singapour) et Seyne-sur-Mer (France). On notera que le Sea-Me-We 5 est le seul câble international en service qui atterrit à la Seyne-Sur-Mer. Les autres câbles qui y arrivent sont des câbles de projets scientifiques (MEUST, ANTARES) et un câble Continent-Corse (CC5). Quant aux autres câbles, encore en service, qui traversent la Méditerranée, ils ont principalement Marseille comme point d’atterrissement. De plus, le SEA-ME-WE 5 introduit le concept innovant de connexion de bout-en-bout vers des Points de Présence (POPs) ouverts et neutres en Europe et en Asie et il atterri à Seine-Sur-Mer (France). En effet, après son atterrissage en France, le SEA-ME-WE 5 sera connecté au Data Center Interxion de Marseille (MRS1) par une liaison terrestre établie depuis la station de Toulon. « Interxion est un fournisseur Européen de Data Centers véritablement neutre et entièrement indépendant de tout réseau, matériel, opérateur ou fournisseur de logiciels » écrit Orange. Cette « neutralité » permettra au Sea-Me-We5 d’avoir un accès à une plus large gamme de fournisseurs de connectivité et de services informatiques à des coûts extrêmement compétitifs.
Commencé en septembre 2014, le SeaMeWe5, 20.000 kilomètre de câble en fibre optique relie l’Asie du Sud – Moyen – Orient à l’Europe et devrait être terminée à la fin de l’année. Alcatel Submarine Networks et NEC ont été engagés pour fournir et construire le système de câble. Il a une capacité nominale de 24Tbps sur trois paires de fibres. Il est prévu pour satisfaire la demande. Il est prévu un quadruplement de la demande en bande passante vers 2020 entre l’Europe et l’Asie. Le SeaMeWe5 va stimuler l’économie numérique entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. Les pays qui ont un point d’atterrissage sont : Singapour, la Malaisie, l’ Indonésie, le Myanmar, le Bangladesh, Sr Lanka, le Pakistan, l’UE, Oman, Djibouti, l’ Arabie Saoudite, l’ Egypte, l’ Italie et la France. Il est prévu des connexions vers la Thaïlande, l’Inde et le Yémen. Il est à déplorer la non-participation de l’Algérie dans le consortium Sea-We-Me5 qui aurait permis à Algérie Télécom de franchir le pas et de négocier ses continuations. Et pourquoi pas, la création d’Algérie Télécom International car, il faut que l’on comprenne, que le XXIè siècle sera data et connexion.