29 mars 2024

Edito 375: Banque

A partir de 2018 selon Gartner, 50% de la population des pays matures paiera avec son smartphone. Selon une étude menée par  Gfk en  Europe, 27% des consommateurs déclarent qu’ils préfèrent effectuer des paiements avec leur téléphone portable dès que l’occasion leur est donnée. Paypal effectue 9 millions de transaction par jour. Cela veut dire tout simplement que tous les problèmes liés à la sécurité de la transaction ont été levé. Où en sommes-nous ? Avons-nous une idée du déploiement du epaiement en Algérie ? Si vous faites un tour du côté du cyberparc, l’ensemble des startups vous diront qu’elles buttent sur le paiement. Yacine nous dit « si on lâche le epaiement aujourd’hui, je vous promets que le lendemain 10.000 entreprises seraient crée immédiatement » car ajoute-t-il « sans paiement, personne ne veut développer de produit. » La dématérialisation des moyens de paiement est plus que jamais d’actualité. Les algériens, un peu pressé, ne voulant pas se laisser distancé recherchent de plus en plus souvent des moyens de paiement alternatifs, pratiques et immédiats. L’écosystème du paiement bénéficie là d’une opportunité considérable de s’adapter et d’évoluer, à l’instar de la transformation digitale qui change le reste de l’Algérie. Une tendance lourde que le ministre des finances ne voit pas car le cœur d’une stratégie digitale repose, certes sur la démocratisation de l’accès à l’information, et le epaiement qui jouent un rôle central dans ce processus. Non seulement le sujet des moyens de paiement touche étroitement à la vie quotidienne des algériens et des entreprises mais c’’est aussi un secteur économique très important tournant autour du commerce, des banques et des industriels. Et enfin, C’est un secteur en mutation dans un monde numérique globalisé, l’avenir réside dans l’innovation.

uneB375

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