14 février 2025

Edito 370: Passeport biometrique

uneB369Le monde change et les frontières s’effacent entre les secteurs et entre les économies ou plus prosaïquement entre le réel et le virtuel et même entre les «choses». Le monde est devenu un ordinateur en perpétuel bouillonnement, générant des clouds de données qui peuvent être capturées, traitées, analysées et stockées. Résultat, depuis quelques temps, éditeurs et cabinets de conseils poussent comme des champignons et permettent aux entreprises à mieux analyser, croiser, corréler…les données qu’elles utilisent, internes ou externes, pour les valoriser. Ou mieux encore pour les monétiser. Et pour arriver à cela, des approches statistiques de base aux dernières technologies sémantiques, tous les outils sont bons à être utilisés. Quel que soit le secteur, industriel ou de service, ces changements affecteront la manière ou les manières dont l’entreprise innove, fabrique, vend ou trouve ses clients et surtout faire face à ses concurrents. L’objet le plus critique est la data adossé à une bonne infrastructure télécom et informatique. La réussite ou l’échec de la société de la connaissance repose sur la qualité de l’infrastructure. En effet, selon le cabinet IDC et rien que pour l’année 2015, on estime que pour chaque montant de 10 dollars dépensés en infrastructure informatique, 1 dollars sera investi dans des systèmes intégrés, et ce chiffre passera à 1 dollars pour 6 dollars dépensés en 2018. Le monde évolue, et l’informatique doit évoluer avec lui, car nous n’irons nulle part sans transformation digital. Le passeport biométrique en est un bon exemple et à montrer que le cocon de complexité bureaucratique dans lequel se sont nichés des fonctionnaires est à réformer même si l’inertie est encore forte. Très simplement, il a fallu passer vers les APC, qui avait déjà réglé le problème des extraits de naissance, pour que se dénoue les longues files d’attente auprès des daïra. Tout cela n’aurait jamais pu vu le jour sans l’Informatique, ses bases de données et les télécom Il est temps de casser les codes et de revenir à la simplicité, le monde est déjà bien assez compliqué.

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