Doucement mais sûrement, les abonnés de la 3G augmentent de jour en jour. Et comme d’habitude, le reste ne suit pas. Pas ou très peu d’applications. Ce qui fait le bonheur des développeurs du monde. Avec plus de 2 000 informaticiens qui sortent chaque année des universités algériennes, il y a encore très peu d’applications sur le marché alors que ce dernier est très demandeur. Un responsable d’un opérateur me disait dernièrement que «nous avons reçu des développeurs d’applications et tous posent comme condition d’être rémunéré avant de mettre leur Apps dans notre store. Le comble c’est que tous parlent en milliards de centimes bien sûr» tout en rajoutant que «nous avons décliné leur offre. Ils ne sont pas réalistes».Mais alors c’est quoi cela? ce voudrait-il dire que les informaticiens ne veulent pas développer leur eco-systeme? qu’il n’y a pas suffisamment d’entreprise? ou bien que chacun dans sa petite tête pense être le Zuckerberg algérien et donc ne rien faire est pour lui la meilleurs solution… et qu’il est le plus grand codeur du monde alors que ce que voit un acheteur c’est l’interface visuelle et pas les subtilités de la programmation. D’un autre côté, si vous parlez avec un développeur, il vous répondra «il y a trop de piratage. Trop de copiage. A peine sur le marché que votre produit est copié. Comment voulez vous gagner de l’argent pour investir et investir encore.» tout en ajoutant avec un sourire malicieux «quand je code, je veux être payer et pour cela moi aussi je veux être prépayé».Un grand dilemme. Comment mettre en place un écosystème? pour information, au cours du deuxième trimestre, ce sont pas moins de 4.5 milliards de dollars qui ont été dépensé pour les Apps et la musique uniquement pour Apple.
Ce qui est sûr c’est que la nature a horreur du vide.
