Un accès facilité au capital-risque, des exonérations fiscales pendant cinq ans, des facilitations à l’export, une aide à l’investissement…
Aujourd’hui, en Algérie, «l’État a réussi à créer en peu de temps un écosystème favorable à l’épanouissement des start-ups» dira Abdelmadjid Tebboune, Président de la République qui a évoqué, lors de la rencontre avec les walis, l’importance des start-ups qui constituent des enjeux pour diversifier l’économie nationale et ouvrir la voie aux jeunes créateurs en vue de la création d’entreprises et d’emplois. Il donne le chiffre de plus de 4800 start-ups créées en Algérie et la mise en place d’un ministère des start-ups. L’innovation étant une entreprise complexe, elle nécessite un ensemble de pratiques et de processus transversaux pour la structurer, l’organiser et l’encourager sans oublier le nerf de la guerre : les fonds.
Et pour cela, le fonds algérien des start-ups (Algerian Startup Fund) a récemment conclu un accord d’un montant de 58 milliards de dinars algériens (environ 415 millions dollars). Ce financement sera réparti dans toutes les 58 régions du pays, à hauteur de 1 milliard de dinars par région. Les entrepreneurs et porteurs de projets recevront des financements pouvant atteindre 150 millions de dinars par projet.Enfin, selon nos estimations, les start-ups algériennes ont levé un plus de 30 millions de dollars entre 2019 et 2021 et l’on s’attend à ce que ce chiffre triple très rapidement conduisant inévitablement vers une première licorne.