17 février 2025

Gouvernement Sellal III Derdouri reste, Hamid Grine et Nadia Cherabi font leur entrée

Le nouveau gouvernement Sellal a été rendu public après plusieurs jours de tractations et de consultations. Globalement, on retiendra que plusieurs figures féminines ont rejoint le staff, à l’image de Nouria Yamina Zerhouni, ministre du Tourisme et de l’Artisanat qui a remplacé Mohamed Amine Hadj Saïd, Nouria Benghebrit, ministre de l’Education nationale et Nadia Labidi-Cherabi, ministre de la Culture. On retiendra le maintien de Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Il semble que les décideurs soient satisfaits de son travail, accompli jusque-là, particulièrement depuis qu’elle est au gouvernement depuis le 11 septembre 2013). Elle a débloqué deux chantiers : le lancement de la 3G (téléphonie mobile) et plus récemment la nouvelle offre internet haut débit 4G/LTE en mode fixe.
Dans un environnement en constante évolution, son prochain challenge est de faire en sorte que les entreprises tirent profit des bienfaits des technologies de l’information et de la communication dans toutes leurs activités. Le but est aussi d’arrimer l’Algérie à la «société mondiale de l’information» par deux démarches complémentaires, basée sur une stratégie nationale des hauts et très hauts débits d’une part, par le développement des infrastructures et moyens de communications modernes et d’autre part, par le développement de toute la panoplie des services devant en résulter. Nadia Cherabi-Labidi, fondatrice de ‘Procom International’ est productrice et réalisatrice. Pendant plusieurs années, «Procom International» s’est consacrée exclusivement aux documentaires puis a assuré la production de plus d’une trentaine d’émissions de vulgarisation à l’Internet pour les enfants pour l’ENTV. Hamid Grine, écrivain et directeur de la communication de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy depuis sa création (juillet 2001), a été nommé ministre de la Communication. Plusieurs dossiers l’attendent d’autant plus que le secteur a évolué sans instruments de régulation, ni sondage qui permettent d’encadrer son fonctionnement et de définir des règles fixant les droits et devoirs. La spécialisation des journalistes et la formation sont une priorité. Le président lui-même dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, a dit que le gouvernement a été invité à «élaborer un plan de formation à inclure dans son plan d’action à compter de cette année jusqu’en 2019».

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