Tantôt « imminente », tantôt « reportée », la licence 3G est au cœur des débats entre le régulateur, le gouvernement et les opérateurs mobiles depuis plus d’une année sans que le citoyen soit consulté pour avoir son avis. A l’automne de cette année, le projet semblait enterré puisque Moussa Benhamadi, ministre des PTIC, ne s’était pas prononcé pour le lancement de la 3G. Finalement, des bruits courent que le propriétaire des licences de téléphonie mobile va rouvrir le dossier de la licence 3G. Il ne faut pas oublier que les opérateurs mobiles sont pratiquement le deuxième contributeur fiscal après la Sonatrach. Quelles sont les conséquences d’une telle décision ? Quels sont les enjeux liés à l’attribution d’une ou plusieurs licences ? Est-ce que des entreprises algériennes peuvent y prétendre ? Et comment ?
3G ou pas 3G ? Tel semble être la question en 2012 pour la téléphonie mobile en Algérie. Après un départ fulgurant en 2011 avec un calendrier très clair, un arrêt brutal, que personne n’explique, remet aux calendres grecs l’upgrade vers la 3G. Une année plus tard, la 3G montre le bout de son nez. Que s’est-il passé entre-temps ? Personne ne le sait mais ce qui est visible, c’est que les opérateurs mobiles ont investi massivement avant de tout stopper. Comme le monde n’attend pas, il est passé tout doucement vers la 4G, mettant immédiatement le reste du monde en retard. La dualité ou la « guéguerre » qui existait entre « on y va vers la 4G » ou bien « on prend la 3G et on attend la 4G » n’est plus de mise. Le monde a choisi d’aller vers la 4G même si, aujourd’hui, il existe plusieurs 4G et Apple, avec son iPhone 5, vient d’en faire la preuve, indirectement.
Penchons-nous sur la norme 3G
La 3G a été déclinée en différentes sous-catégories au gré des évolutions sur les antennes et sur les normes de diffusion. La première avait un nom bizarre, 3G UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) qui a été élaborée avec des débits théoriques compris entre 384 Kbps à 2 Mbps. L’UMTS disparaît et ne reste que 3G qui aura un plus, ce qui donnera la 3G+, ayant en son sein le HSDPA (High-Speed Downlink Packet Access). D’autres choisiront de mettre un demi pour 3.5G tout en quadruplant la broadband théorique, la faisant passer entre 8 et 10 méga-octet par seconde. C’est déjà énorme mais cela ne suffit pas. Quelque temps après arrive la 3G/H+, plus connue sous le générique de 3.75 G qui pourrait théoriquement atteindre les 42 méga-octets par seconde. Ce que l’on remarque, c’est que chaque norme qui sort quadruple la précédente, faisant exploser la demande en bande passante qui a ouvert la voie à de nouvelles applications et services comme par exemple le divertissement, le multimédia, la localisation des services? Mais tout cela n’est rien comparé à la promesse de la 4G qui promet des débits jusqu’à 150 Mbps. On entend ici et là le terme 4G au sens de 4G LTE (Long Term Evolution) et de LTE Advanced. GPRS, EDGE, UMTS, HSDPA, DC-HSPA, LTE, voilà une ribambelle d’acronymes que les fabricants et les opérateurs servent souvent sans qu’on comprenne bien ce qu’ils désignent. Pour mieux clarifier les choses, les réseaux HSPA+ sont si rapides que certains n’hésitent pas à les commercialiser sous le nom de 4G comme par exemple le cas d’AT & T aux Etats-Unis. Même la LTE, qui est si à la mode ces derniers mois, est techniquement un réseau de troisième génération. Elle n’atteint pas le seuil du gigabit, mais se limite à 300 Mbit/s théorique et sera la plupart du temps déployée en 100 Mbit/s. Certains l’appellent parfois la 3.9G. La LTE, cette « fausse » 4G, est néanmoins le premier standard qui sera déployé dans le monde entier. Bien qu’elle nécessite des BTS – antennes relais – spécifiques, elle est aussi un choix naturel pour les opérateurs GSM/UMTS en tant que standard défini par la 3GPP (organisation de standardisation). La LTE utilise néanmoins un grand nombre de bandes de fréquences que les téléphones mobiles vendus en Algérie ne pourront pas toutes prendre en charge. Et cette norme qui en a plusieurs en son sein vient de se rappeler au public avec la sortie de l’iPhone 5. En effet, l’iPhone 5 distribué par AT & T aux Etats-Unis ne peut se connecter au réseau de Verizon, alors que tous deux utilisent la LTE. L’iPhone 5 distribué en Europe pourra se connecter aux réseaux LTE britanniques ou allemands, mais pas aux réseaux LTE scandinaves ou français. Dilemme ou choix technologique désuet ?
Aller aujourd’hui vers la 3G pourrait être une erreur stratégique qui pourrait être chèrement payé mais aller vers la 4G semble aussi être une gageure. La question que peut se poser notre lecteur, c’est pourquoi une erreur ? Nous allons partir d’un constat simple. L’environnement des télécoms dans le monde connaît actuellement de profondes mutations, sous l’effet conjugué des progrès techniques et technologiques, de la mondialisation des marchés et de la demande croissante des utilisateurs, qui veulent des services et un Internet intégrés et adaptés à leurs besoins. De plus, tous les experts vous diront que le monde est au niveau de la 4G. Il n’y a qu’à voir l’augmentation des réseaux 4G qui se mettent en place. Mais plus pratiquement, la 3G n’est qu’une grosse extension de la 2.5G donc on fait un upgrade des BTS (pour ceux qui les ont bien achetées, les autres doivent carrément les échanger). Par contre, pour la 4G, c’est l’ensemble du réseau qui est permuté (BTS et cœur de réseau). Cela nécessite énormément de moyens. Mais la 4G, c’est le contenu. Par rapport au contenu, les opérateurs mobiles estiment que c’est important d’encourager ce segment. D’ailleurs, ces entreprises n’ont pas vocation à développer du contenu elles-mêmes, elles se doivent de s’arcbouter sur les producteurs de contenu. Et c’est extrêmement critique pour l’évolution de l’écosystème surtout à travers le contenu local. D’autres vont plus loin en nous disant qu’il faut que tout le monde participe au développement du contenu algérien, sinon l’évolution du secteur sera limitée. En effet, selon Frost & Sullivan, les dépenses au Moyen-Orient/Afrique du Nord sur les technologies de l’information dépasseront les 20 milliards de dollars en 2012.
La 4G ; mais laquelle ?
L’américaine, l’européenne du sud ou l’européenne du nord ? Car la 4G est définie non seulement par un seuil de débits, mais aussi par l’abandon total du mode commuté, c’est-à-dire du canal voix. Il n’y a plus qu’un seul canal données, la voix passant sur IP (VoIP), terme qui fait peur localement, mais téléphoner par Internet grâce à son smartphone sera bientôt incontournable non que l’Algérien aime la Voip mais essentiellement « parce que c’est économiquement intéressant », nous dit M. Ferhat, un gérant d’un cybercafé à Alger. D’après une étude du cabinet Juniper Research, la VoIP sur mobile sera utilisée par plus de 100 millions d’utilisateurs dans le monde d’ici la fin de 2012, que ce soit en mode 3G ou en Wifi, un autre terme qui donne de l’urticaire. D’ailleurs, les équipementiers, qui écoutent la voix de la rue mais aussi de leurs clients, vont plus loin en inventant pour la LTE la Volte – Voice over LTE-, une nouvelle norme qui pourrait « faire aimer » la LTE, même si c’est la LTE-Advanced qui sera le premier réseau à répondre techniquement à la définition originale des réseaux de quatrième génération. Mais il faudra attendre quelques années avant d’y goûter. Encore un autre acronyme qu’il faudrait expliquer. Nous pensons qu’en Algérie, aujourd’hui, nous avons un problème structurel. L’accès à l’informatique pour tous ou l’accès à l’Internet pour tous, qui n’est pas une question de 3G ou de 4G. C’est autre chose, comme une question de densification, de couverture du territoire en entier et d’accessibilité mais aussi de stratégie sur 5 ou 10 ans. D’ailleurs, nous ne sommes pas dans une dynamique de 4G, puisque nous n’avons même pas de 3G, et encore moins dans la 2.5 avec une très petite utilisation du GPRS/EDGE, qui est d’ailleurs excessivement cher ; ce qui nous donne comme résultat que le choix des opérateurs mobiles et de l’ARPT a été la voix.
Mais qu’en est-il de la demande et surtout du prix d’utilisation de la 3G en Algérie ?
Rien ne dit aujourd’hui que la 3G sera accessible à l’ensemble des « 34 millions de processeurs de SIM » alors que la technologie est un levier de croissance. Les réseaux GSM qui ont été installés dans notre grand pays sont de la norme 2.5G même si des opérateurs mobiles ont des BTS 3G installées. Pour les autres, il faudrait donc les changer pour pouvoir aller vers la 3e norme du GSM. Cela nécessiterait un coût même si aujourd’hui, les équipementiers nous disent que les équipements 3G sont moins chers qu’il y a deux ans. Ils restent quand même chers. Et automatiquement, ils se répercuteront sur les prix pour les processeurs de SIM. Dans un premier temps, la 3G sera chère. Il faut tout de même mettre en avant une opération qu’à mise en ?uvre l’opérateur Wataniya avec la vente de l’utilisation de l’Internet à l’heure en utilisant le GPRS/EDGE, encore un acronyme. Nous avons demandé des chiffres et Josef Ged, directeur général de Wataniya Télécom Algérie, et nous dit lors de l’Iftar du ramadhan dernier : « Nous allons compiler les résultats et vous les donner prochainement .» Si l’on considère les chiffres donnés par l’UIT en ce qui concerne l’accès à Internet qui parle d’un taux d’accès de 2.8 foyers sur cent qui y ont accès, cela laisse une grande marge pour les opérateurs mobiles. Ou bien cela veut dire aussi que nous sommes arrivés au maximum ou que le marché est saturé et que ceux qui désirent l’Internet l’ont déjà eu. L’investissement prévu par les opérateurs mobiles doit être adossé à un marché porteur, autrement ces derniers n’investiront pas dans la 3G même si la promesse des systèmes mobiles de troisième génération est prodigieuse : transactions, divertissements, informations destinées tant aux consommateurs qu’aux entreprises. Bien qu’au départ de l’UMTS, on parlait beaucoup plus de visio ou voir la personne qui vous parle au téléphone avec un confort exceptionnel semble être de la vieille histoire car, aujourd’hui, d’après Hans Vestberg, CEO d’Ericsson, équipementier leader sur le marché mondial, lors de sa conférence à le Mobile World Congress qui est organisé par le GSMA, « 76% du temps d’utilisation d’un smartphone se fait hors voix », ce qui fait que cela nécessite de la bande passante. De plus, l’expérience de la 3G dans d’autres pays montre que la 3G ne semble pas toujours accessible à tous les consommateurs. En effet, certaines zones du territoire ne sont pas couvertes par la 3G et même dans certains lieux (quartiers, rues, nouvelles constructions), cela pose un problème important pour la cohésion sociale même si la réception du réseau, qui peut ne pas être optimale, peut alors basculer en 2G (Edge, GPRS). On peut donc avancer l’idée selon laquelle les villes les plus denses seront peut-être les mieux équipées, mais également celles où les réseaux seront les plus sollicités. Encore faudrait-il qu’il y ait du contenu pour que l’Algérien aille vers la 3G. Bien que l’accès à Facebook et autre Twitter soit un argument de choix pour les fabricants de téléphones mobiles et les opérateurs, les utilisateurs que nous avons questionnés ou vus et qui utilisent déjà leurs smartphones en 2G+ semblent plus concernés par les applications donnant accès aux contenus de sites Internet traditionnels (application des journaux, Gmail, météo, etc.). Il se peut que cet intérêt s’explique par le fait que ces applications sont devenues, avec des terminaux comme l’iPhone par exemple, un moyen privilégié d’accéder aux contenus. Aujourd’hui, tous les grands journaux nationaux possèdent une application mobile car ils se doutent, un peu, que le contenu qui va être vu ou lu sera essentiellement diffusé sur les smartphones. L’autre grand volet est l’e-gov ou la possibilité pour le citoyen de disposer de l’information. Tous ceux que nous avons vus cherchent à nuancer leurs réponses et beaucoup apportent des précisions. Par exemple, certains ont déclaré ne pas être assez satisfaits de leurs connexions fixes et attendent beaucoup de la 3G tout en ayant peur, par exemple, des limitations qui peuvent être imposées par les opérateurs et surtout des prix. En effet, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit de questionnements exprimés de manière spontanée et qui ne sont absolument pas sollicités. En l’occurrence, ils sont révélateurs d’un sentiment plus général à prendre au sérieux. Le marché de la téléphonie mobile est de manière générale extrêmement complexe à appréhender et c’est pour cela que l’Etat a mis en place une Autorité de régulation.
Et la suite…
La suite est une succession de départs. Septembre 2011, lancement de la 3G en Algérie. Un mois après, arrêt brutal. Septembre 2012, re-lancement de la 3G en Algérie avec cette fois-ci plusieurs variantes. Le ministère des PTIC et l’ARPT examinent des options pour mettre sur le marché algérien la 3ème génération de la norme GSM. Trois options semblent être choisies. La Première option : comme stipulé dans le cahier des charges d’octobre 2011, les trois opérateurs auront une licence d’utilisation de la 3G moyennant une somme fixemais ils devront reverser chaque année un pourcentage (entre 3 et 5%) de leur chiffre d’affaires réalisé. La deuxième option : ne seront concernés que les trois opérateurs mobiles déjà présents sur le marché mais une seule licence mise en vente. Cela veut dire qu’il y aura des enchères pour cela et un seul opérateur sera choisi. Celui qui aura donné le maximum et la troisième option qui consisterait à une ouverture vers un nouvel entrant qui sera le seul à avoir une licence 3G pour une durée défini avant l’ouverture vers les autres opérateurs. Les trois mousquetaires de la téléphonie mobile seront alors… quatre. Cette dernière option, très intéressante en soi, permet de faire entrer sur la marché algérien un nouvel opérateur qui certainement va bousculer un peu -et même beaucoup- le marché qui « commence à ronronner », nous dit L. Riad, investisseur dans les télécoms. Un peu comme l’entrée de Wataniya sur le marché en 2005 car tout nouvel entrant sur un marché concurrentiel connaît les mêmes contraintes : il doit utiliser tous les moyens mis à sa disposition pour s’imposer rapidement et avoir une part de marché significative. Mais le plus important pour les consommateurs, c’est qu’un nouvel entrant fasse bouger les lignes. L’autre problématique est le fait de mettre la 3G sur le marché signifierait-il que l’opérateur mobile deviendrait un ISP ? La question posée comme cela laisse à penser qu’un opérateur mobile ne serait qu’un fournisseur d’accès à l’Internet mobile. Plus réellement, d’après les différents lancements dans le monde de la 3G, cela ne touchera que 10% de la population. Ce chiffre est-il à mettre entre guillemets si l’on parle de pays développés ou de pays émergents ! Mais aussi si le pays est-il équipé ou non équipé ? Toutes ces questions mises bout à bout aboutissent à ce qu’il y ait en Algérie plus de 10% de processeurs de SIM 3G. Abonné ? Pourquoi pas, cela permettrait de stabiliser le marché même si derrière tout cela, beaucoup de problèmes surgiraient. Mais ce qui est important pour notre pays, c’est de stimuler la croissance et créer un écosystème fiable grâce à une réglementation efficace des TIC car pour le secrétaire général de l’UIT, Hamadoune Touré, lors du 9e Colloque mondial des régulateurs organisé par l’UIT du 10 au 12 novembre 2009 à Beyrouth, « une réglementation efficace est absolument impérative […] Elle incite à investir dans l’infrastructure des TIC et récompense la compétitivité et les modèles de gestion novateurs. Dans le même temps, l’efficacité de la règlementation protège les consommateurs en mettant en place un marché transparent et un système équitable de résolution des différends». L’upgrade des réseaux mobiles algériens vers la 3G/4G bouleversera totalement la consommation mobile en Algérie et nous pourrions alors parler de télécommunication qui vient de l’étymologie grec – télé – qui signifie loin et du latin « communicare » qui signifie partager, mettre en commun car communiquer n’est pas seulement exprimer un message à transmettre mais c’est aussi échanger/exprimer des idées, de la connaissance, des regards, des gestes..
Glossaire
Réseaux 2G : Désigne le réseau sur lequel s’est développé la téléphonie mobile à partir des années 1990. Il repose sur la norme GSM (Global System for Mobile Communications) développée pour le transport de la voix et établie en 1982 par la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications (CEPT). Par la suite le transport de données a été permis sur le réseau 2G par implémentation des normes GPRS et Edge, technologies, moins efficaces que la 3G.
Le GPRS (General Packet Radio Service) est une extension du protocole GSM : il ajoute par rapport à ce dernier la transmission par paquets. Cette méthode autorise l’échange de données et permet par conséquent au téléphone de se connecter et d’avoir accès à certains contenus et services du Web. Néanmoins, cette technologie offre des débits limités (le débit maximal théorique est de 171,2 kbit/s) ce qui donne accès à peu d’usages. Pour étendre les possibilités une nouvelle norme sera développée sur sa base : le Edge.
Le Edge (Enhanced Data Rates for GPRS Evolution) est une évolution du GPRS qui vise à permettre un débit de données plus élevé.
On l’appelle aussi le 2,5G car il serait à mi-chemin entre le GSM (2e génération) et l’UMTS (3e génération). Il autorise des débits théoriques maximums de 473 Kb/s, mais son niveau a été fixé à 384 kbit/s par l’ITU (International Télécommunication Union).
Réseaux 3G : Désigne le réseau mobile de troisième génération (la dernière technologie déployée en attendant la 4G appelée aussi LTE pour Long Terme Evolution).
Il s’appuie sur la norme UMTS (UniversalMobile Telecommunications System) fixée par l’Union internationale des télécommunications (IUT). L’objectif initial de son déploiement était de permettre le développement du multimédia sur téléphone mobile grâce à des débits bien plus importants que ceux des réseaux 2G. Aujourd’hui il est le réseau utilisé par défaut pour ce qui est appelé à tort l’« Internet » mobile. L’UMTS permet théoriquement des débits de transfert de 1 900 Kb/s.
Réseaux 3G+ : Appelé aussi HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) ou réseau 3,5G, il est une évolution logicielle de l’UMTS (3G). Cette norme permet une croissance considérable des débits, puisque selon les évolutions les débits peuvent atteindre jusqu’à 7200 kb/s ou 144000 kb/s
Kb/s (Kilobit pas seconde) : Il s’agit d’une unité du débit binaire (ou vitesse de transfert de données). Elle équivaut à 1 000 bit/s.