Ne pas voir le monde ou cacher le soleil avec un tamis n’ont jamais permis d’avancer. Partout dans le monde, mobiles et tablettes deviennent autant de terminaux permettant à leurs utilisateurs de surfer d’autant plus que si l’on sait que dans le plus grand pays en population, la Chine, le téléphone portable est devenu le premier moyen d’accéder à Internet. Dès lors que les habitudes changent, il y a forcément des opportunités. Les nouveaux arrivants ont tout à gagner. Pour les autres, il y a un risque de pertes. Le web « fixe » tel que l’on connaît aujourd’hui a vécu, le monde devient mobile et mécaniquement une nouvelle catégorie d’acteurs est en train d’émerger. Ce sont principalement des start-up qui démarrent, comme challengers, directement dans une dynamique mobile. Ils conçoivent des services qui ont été pensés uniquement pour ce type de terminaux. On y trouve des services innovants qui profitent pleinement des fonctionnalités des téléphones : appareil photo, géolocalisation, orientation … Aujourd’hui, toutes les études montrent que d’ici à quelques années, il y aura plus d’utilisateurs d’Internet sur mobiles que sur les autres plates-formes. Les opérateurs télécoms en ont pleinement pris conscience et Nedjma, l’opérateur multimédia l’a met en pratique. Il lance l’Internet à tempérament. Il vient de créer une autre forme de paiement de l’Internet. Au choix et au moment où un utilisateur en a besoin. Il faut se souvenir que pour que le mobile ait pénétrer les marchés des pays émergents, Téléfonica, en ce temps là, avait lancé en place le pre-paiement et on sait ce qu’il en est advenu. Cela a boosté la téléphonie mobile et la télédensité. Ce nouveau concept est aujourd’hui utilisé même par les pays du Nord qui eux sont plus dans le post-payé. Enfin, si les trois opérateurs mobiles en Algérie se mettent de la partie, dans quelque temps, il y aura 34 millions d’internautes mobiles alors là se posera le problème du contenu et mécaniquement celui de l’écosystème et de la data.