La confiance

Comment concilier déjà deux DSI qui pensent que ce qu’ils ont est uniquement pour leur secteur ou leur ministère ? Très difficile car non seulement le travail d’une DSI consiste à construire le système d’information de demain tout en faisant fonctionner celui d’aujourd’hui mais en plus avec la commission ; il va falloir se mettre en collaboration pour travailler. C’est une première. Tous pour un. C’est une véritable task-force inter-ministère qui vient d’être mise en place. De grosses difficultés en même temps mais qui ne sont pas insurmontables pour peu qu’il y ait une stratégie claire.  La première difficulté est avant tout la formation et le renforcement des compétences en matière de gestion de projets, dans la mesure où leur nombre augmente et leur périmètre se restreint, ce qui impose une réactivité et une expertise renouvelées. Ensuite, trouver de nouvelles compétences comme le pilotage et la maîtrise des processus métiers ou du contrôle de la sous-traitance. Ensuite, il faut concilier deux échelles de temps : savoir accompagner les demandes qui vont arriver et absorber les évolutions technologiques, méthodologiques mais aussi accompagner la rupture pour franchir des paliers et changer les méthodes de travail, intégrer des transformations d’organisation. Le tout en évitant deux pièges, à savoir vouloir traiter tous les sujets en même temps et désynchroniser la stratégie. C’est ce qui attend la commission du haut et du très haut débit qui doit non seulement faire tourner ce qui est sur le feu et créer l’avenir ou le rêve.  Tout est à faire, procédure, normes, méthodes de travail, audits, sécurisation des données, sécurisation du réseau? Il semble ne rester désormais qu’une seule option : se faire confiance et travailler ensemble. Ce qui n’est pas simple !
 
[issuu width=420 height=315 backgroundColor=%23222222 documentId=120331095734-ece8b639736040f69b4f04bdd7d02018 name=itmag_247_min username=itmag unit=px id=6457dc29-2b2d-3a38-f4ad-9c3a7b3c5f70 v=2]