Il est devenu de plus en plus difficile de pouvoir espérer être servi correctement dans les cybercafés, que ce soit en termes de débit de connexion ou alors du point de vue de la salubrité de l’établissement
Surfer procure pour la plupart des internautes le savoir ou la détente. Mais la qualité de services offerte dans certains cybercafés constitue une source de mécontentement pour les cybernautes. La qualité de services constitue souvent une vraie galère pour les cybernautes. Un désagrément dont se plaignent certains jeunes qui ne disposent pas de connexion à domicile. Les cybercafés constituent un espace privilégié pour un grand nombre de gens notamment pendant cette période de la rentrée sociale et scolaire. En effet, dans certains quartiers, ces derniers sont pris d’assaut surtout par les étudiants et les personnes qui sont à la recherche d’un emploi, malgré la mauvaise qualité de service offerte, dont celle de la connexion qui constitue souvent une source de mécontentement. « Se connecter dans un cyber est parfois un véritable calvaire », déplore un cybernaute, diplômé en commerce international et qui se rend souvent à cet espace en quête d’un emploi. « Je passe parfois plus de vingt minutes pour accéder à la page souhaitée », dira notre interlocuteur rencontré dans un cyber à la rue Hassiba Ben Bouali, commune de Sidi M’hamed. Que ce soit pour faire de la recherche ou s’amuser, les cybercafés sont les espaces les plus sollicités par un nombre important de gens notamment les jeunes. « La connexion est toujours lente, il faut plus d’un quart d’heure pour ouvrir une seule page web », déplore, pour sa part, un autre cybernaute sur un air désabusé. Ce désagrément résulte, selon lui, de la faiblesse du débit de la connexion qui ne dépasse pas les 2 mégas. Un problème qui se complique davantage durant les heures d’affluence, a expliqué Adlane, gérant d’un cybercafé à la place du 1er Mai, dans la même commune. Cette lenteur est due, souvent, à un blocage au niveau du réseau du fournisseur de service, avance le propriétaire du cyber. De plus, l’état des équipements est déplorable. En effet, dans certains cybers, il y a des micros clonés où un écran d’une marque donnée est branché à un clavier d’une autre marque. Sans parler de la qualité de certains périphériques comme les casques et les webcams. Cet état de fait s’explique, souvent, par le fait que les personnes qui gèrent ces cybercafés ne sont pas formées en informatique. Ce qui fait qu’elles n’arrivent pas à assurer une maintenance régulière du matériel. S’ajoute à cela l’absence constatée en matière de systèmes de sécurité anti-virus ou pour bloquer les publicités des sites indésirables comme les sites pornographiques. Quant au prix de la connexion, ce dernier varie entre 50 et 70 DA. Cela diffère d’un cyber à un autre suivant la qualité de l’équipement et la connexion offerte à la clientèle.