Interrogé sur l’introduction de la troisième génération du mobile 3G, il a estimé que le contexte algérien n’est pas encore prêt pour l’utilisation de cette technologie et préfère temporiser et attendre les décisions des pouvoirs publics pour se lancer dans ce nouveau investissement qui, de son avis, «ne présente pas des avantages justifiables actuellement».
Après le déploiement des services de base du GSM, l’opérateur préfère développer d’autres activités autour en tirant profit de sa passerelle internationale, du câble sous-marin reliant l’Algérie à la France et de la licence VSAT acquise. Kabbani annonce à cet effet la volonté de Djezzy d’offrir des services Internet à ses abonnés, soit directement ou via le mobile. Abondant sur les indicateurs de qualité, il s’enorgueillit du taux d’échec d’appel sur le réseau de Djezzy qui serait inférieur à 3 % et des interruptions d’appel n’excédant pas les 2 %.
«Des indicateurs de qualité parmi les meilleurs répondant parfaitement aux normes internationales.» En matière de transactions commerciales, l’on apprend auprès du directeur général que les 13 millions de clients de Djezzy effectuent en moyenne 1,5 recharge par mois et par client, soit un flux de 21 millions de dinars par mois.
Par ailleurs, les deux centres d’appels employant 900 télé-conseillers reçoivent 150 000 appels par jour dont 70 % sont traités par le système automatique, et les 71 centres de services enregistrent 1000 visites quotidiennes des clients.
Interrogé sur l’ouverture du capital d’Orascom Telecom Algérie, Kabbani n’a pas écarté cette éventualité pour peu que le marché boursier algérien devienne plus dynamique, tout en rappelant que la maison-mère est déjà cotée en Bourse, et du fait il y a des normes à respecter.
A une autre question relative à la vente de l’ensemble du groupe Orascom assis sur 18 milliards de dollars, il dira que la question n’est pas à l’ordre du jour.