17 avril 2024

Privatisation ou management ?

{{*Le projet e-gouvernance est à 80 % de sa maturation}}
{{* L’expertise sur la 3G rendra ses résultats début février}}
Le projet de l’e-gouvernance est arrivé à 80 % de maturation, a annoncé le ministre de la Poste et des Technologie de l’information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour, lors de son passage au Forum de l’ENTV samedi dernier. Ce projet, lancé depuis quelques années et géré par l’e-commission, présidée par le chef du gouvernement, devra assurer la mise en place d’un réseau reliant toutes les institutions étatiques.
En réponse à une série de questions remettant en cause l’ouverture du capital d’Algérie Télécom, le ministre affirmera que l’opération, relancée depuis deux mois suite à des orientations du chef du gouvernement, poursuit normalement son cours et devrait aboutir durant ce premier semestre de l’an en cours.
A sujet, il précisera encore qu’il n’est pas question de privatiser l’entreprise qui restera majoritairement propriété de l’Etat algérien mais plutôt de lui apporter un nouveau partenariat capable de la rendre plus compétitive et plus agressive sur le plan marketing.
Abondant sur le mouvement qui a touché l’ensemble de l’équipe dirigeante du groupe Algérie Télécom et ses filiales mobile et Internet, le ministre qualifie la démarche de totalement ordinaire visant à donner à l’opérateur public un nouveau souffle sur un marché de plus en plus concurrentiel et qui n’a rien à voir avec les personnes remplacées.
On apprend, par ailleurs, lors de cette mission diffusée en direct par la télévision algérienne que les résultats de l’expertise du bureau d’études français sur l’introduction de la troisième génération de la téléphonie mobile en Algérie seront fins prêts au début du mois de février prochain. Et ce n’est qu’une fois l’expertise réceptionnée que l’Etat décidera d’ouvrir ou pas ce nouveau segment du marché à d’autres investisseurs en dehors des trois opérateurs actuels de la téléphonie mobile.
Concernant le deuxième opérateur du fixe actuellement en situation difficile, Haïchour a annoncé que son cas sera abordé prochainement avec son homologue égyptien à l’occasion de son déplacement à Alger. Il sera notamment question de la reprise de cet opérateur au capital égyptien (propriété d’Egypt Telecom et d’Orascom) par le consortium jordano-saoudien qui devra répondre aux exigences du cahier des charges.
Les détournements des fonds au niveau des bureaux de poste ont été aussi au centre du débat télévisé auquel se sont joints les téléspectateurs visiblement très intéressés par les évolutions du secteur, et ce, au vu du nombre important de courriers électroniques qui a afflué.
A une question sur l’adaptation de la législation algérienne aux nouveaux problèmes de la cybercriminalité, le ministre a informé que des textes de loi sont en phase d’élaboration sous la houlette du ministre de la Justice qui dirige la commission nationale mise en place à cet effet.

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