Si vous pensiez que l’Intelligence Artificielle n’était qu’un nuage de pensées légères, détrompez-vous ! On nous a vendu l’IA comme une petite fée immatérielle, mais en réalité, elle est plus proche du dragon qui crache du carbone. Son péché mignon? Les data centers, ces énormes boîtes noires dont l’appétit ferait passer Gargantua pour un moineau.
Actuellement, les centres européens engloutissent déjà 100 TWh d’électricité par an et plus du double au Etats-Unis. L’IA est tellement gourmande qu’elle fait paniquer nos réseaux électriques, qui se demandent comment suivre le rythme de ce glouton numérique. Et ça ne fait que commencer!
On nous annonce joyeusement que d’ici 2035, l’IA pourrait quadrupler sa consommation. Bientôt, il faudra choisir entre chauffer votre maison ou demander à ChatGPT de vous écrire une ode à votre chat.
Mais ce n’est pas tout. Avant même d’allumer la machine, il y a le coût matériel. Chaque fois que vous demandez à l’IA de générer une image de licorne en train de faire du vélo, rappelez-vous que les serveurs qui travaillent pour vous ont été fabriqués avec des tonnes de ressources et d’énergie. C’est le prix à payer pour l’infini savoir numérique !
Pour éviter que l’IA ne dévore la planète entière, nos experts suggèrent de lui mettre des limites claires. Finie l’opulence ! Il faut lui coller un «budget carbone» strict. Imaginez un peu que c’est l’IA qui doit justifier chaque kilowatt consommé pour une requête.
On veut aussi une IA «frugale». Nos ingénieurs sont priés de concevoir des modèles qui ne transpirent pas de watts à la moindre requête. Mais attention au fameux effet rebond, si l’IA devient trop efficace, on va s’en servir encore plus, et pouf, toute l’économie d’énergie disparaît. C’est comme acheter une voiture hyper-économique… pour finir par faire le tour de la ville dix fois par jour.
Heureusement, vous, l’utilisateur, n’êtes pas qu’un simple donneur d’ordres. Vous êtes le héros silencieux de la sobriété numérique! En effet, les spécialistes ont découvert que si vous apprenez à bien vous servir de l’IA (en «promptant bien»), vous pouvez consommer 50 fois moins d’énergie qu’un débutant. Oui, vous avez bien lu. Chaque fois que vous rédigez une requête claire et concise, vous ne gagnez pas seulement du temps, vous réalisez un geste écologique majeur.
Alors, la prochaine fois que vous hésitez sur le bon modèle à utiliser ou que vous êtes sur le point de générer la même vidéo pour la troisième fois, rappelez-vous ceci : « votre cerveau est plus vert que le plus grand des data centers ». L’IA est un outil fantastique, mais pour qu’elle le reste, il faut la dompter. Le monde et votre facture énergétique vous remercie d’apprendre à parler poliment à vos robots!

