11 février 2025

AFES 2025
L’Algérie entre de plain-pied dans l’ère de la Fintech

L’Algérie a-t-elle tout pour devenir un leader de la fintech en Afrique ? Les récentes annonces gouvernementales laissent penser que oui. Découvrez comment l’Algérie se positionne pour devenir un acteur majeur de la finance numérique.

L’année 2025 s’annonce comme une année charnière pour le secteur de la technologie financière en Algérie. C’est ce qu’a affirmé Noureddine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, lors de l’inauguration du 3e sommet sur la fintech et le e-commerce (AFES 2025).

Une évolution législative majeure pour dynamiser le secteur
Grâce à une refonte profonde du cadre législatif, l’Algérie se prépare à une transition rapide vers les paiements électroniques, les banques numériques et la monnaie numérique dira en autres le ministre lors de son intervention. Cette évolution, fruit d’une collaboration étroite entre le ministère et la Banque d’Algérie, vise à créer un environnement propice à l’innovation et à l’émergence de nouvelles solutions financières.

Des cadres expérimentaux pour encourager l’innovation
Le ministre a souligné l’importance de mettre en place des « sandboxes » (bac à sable) réglementaires, ces espaces sécurisés permettant aux entreprises de tester de nouveaux produits et services financiers dans un environnement contrôlé. Ces cadres expérimentaux favoriseront l’émergence de solutions innovantes et adaptées aux besoins spécifiques du marché algérien.

Parallèlement à ces avancées législatives, le ministre a insisté sur la nécessité de sensibiliser les acteurs du secteur aux nouvelles réglementations. Il a également rappelé l’importance de l’inclusion financière, soulignant le rôle crucial de la loi sur l’auto-entrepreneur dans l’émancipation économique de milliers de jeunes.

Des partenariats gagnant-gagnant pour stimuler l’innovation
Les partenariats entre les start-up et les grandes entreprises sont au cœur de la stratégie de développement de la fintech en Algérie. Ces collaborations permettent aux entreprises de bénéficier de solutions technologiques innovantes développées par les start-up, tout en réduisant leur dépendance vis-à-vis des importations de logiciels.
Le ministre a encouragé les start-up algériennes à s’internationaliser, en particulier sur le marché africain. Les opportunités de croissance sont nombreuses sur ce continent en pleine mutation numérique.

Les contrats d’innovation ouverte, un levier pour l’innovation
Enfin, Noureddine Ouadah a rappelé l’importance des contrats d’innovation ouverte. Ces mécanismes permettent aux entreprises de financer des projets de recherche et développement menés par des start-up, afin de trouver des solutions technologiques adaptées à leurs besoins spécifiques.

L’Algérie est en train de se doter d’un écosystème propice au développement de la fintech. Grâce à un cadre législatif moderne, à des initiatives de soutien à l’innovation et à un fort engagement des acteurs publics et privés, le pays ambitionne de devenir un acteur majeur de la finance numérique en Afrique.

A Savoir: AFES 2025
Réunissant experts, entrepreneurs et investisseurs, la 3e édition de cet événement, organisé par la startup Guiddini et placé sous le haut patronage des ministères de la Poste et des Télécommunications, de l’Économie de la connaissance et du Haut-commissariat à la numérisation, s’impose comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui souhaitent contribuer au développement de l’écosystème numérique en Algérie.
Au programme : un riche panel d’activités allant des conférences inspirantes aux ateliers pratiques en passant par de nombreuses opportunités de réseautage. Le tout axé sur les enjeux clés de la fintech et du e-commerce.

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