Plus d’un million de jeunes participent à la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat en Algérie, illustrant la confiance de la jeunesse dans les politiques de soutien aux start-ups et à l’auto-entrepreneuriat, un secteur en plein essor, propulsé par un cadre juridique favorable et des réformes ambitieuses.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné, lundi, que l’organisation de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, du 18 au 24 novembre, à laquelle ont participé plus d’un million de jeunes à travers le pays, est un témoignage tangible de la confiance de la jeunesse algérienne dans la volonté politique de soutenir l’entrepreneuriat et les start-ups en Algérie. Cette semaine est un événement mondial qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat et à encourager les jeunes à se lancer dans des initiatives économiques innovantes.
Dans une allocution prononcée en son nom par le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Yacine Oualid, à l’occasion de l’ouverture de cet événement au Palais des Nations à Alger, le président Tebboune a expliqué que la forte participation des jeunes reflétait leur confiance dans l’engagement politique sincère et pragmatique du gouvernement.
Selon lui, cette participation est une preuve de l’adhésion des jeunes à la vision gouvernementale visant à soutenir les start-ups et l’entrepreneuriat, en réponse aux nouveaux défis économiques actuels. Ces défis concernent notamment la transition vers une économie basée sur le savoir, ou économie du savoir, un modèle économique centré sur la connaissance, la recherche, l’innovation et l’échange d’informations.
Un cadre réglementaire favorable à l’entrepreneuriat
Pour faciliter cette transition, le président de la République a précisé qu’un cadre réglementaire et juridique favorable à l’entrepreneuriat a été mis en place. Ce cadre vise à assurer un environnement incitatif et stable, propice à l’émergence des start-ups. Ce travail a donné des résultats prometteurs, avec la création de plus de 2.000 start-ups labellisées, parmi les 8.000 entreprises enregistrées dans le pays. Ces start-ups bénéficient de soutiens divers et d’un environnement favorable à leur développement, ce qui souligne l’importance de l’innovation et du soutien public à l’entrepreneuriat.
Le président a également rappelé la création du premier fonds public dédié spécifiquement aux start-ups. Ce fonds est considéré comme une initiative pionnière en Afrique, un mécanisme inédit à l’échelle du continent, offrant un soutien financier public aux projets prometteurs. Ce financement vise à encourager l’investissement dans le secteur privé et à valoriser les compétences nationales. Il reflète également la volonté de l’Algérie de rompre avec une culture de rente, qui privilégiait des secteurs peu productifs, et de favoriser une approche plus dynamique de l’économie.
20.000 auto-entrepreneurs inscrits
L’auto-entrepreneuriat, une forme d’entrepreneuriat où l’individu gère seul son activité, a également été mis en avant par le président comme ayant un avenir prometteur. Ce modèle attire de plus en plus de jeunes, en particulier après l’adoption de la loi sur le statut de l’auto-entrepreneur, qui permet à toute personne de s’inscrire facilement en ligne, sans avoir à se déplacer physiquement. En outre, ce statut permet aux jeunes entrepreneurs de bénéficier de nombreux avantages, tels que l’accès à l’assurance sociale, un régime fiscal préférentiel, et une comptabilité simplifiée. Ces mesures incitatives sont conçues pour alléger les contraintes administratives et financières auxquelles peuvent être confrontés les jeunes entrepreneurs.
Le président Tebboune a souligné le succès immédiat de ce programme, avec plus de 20.000 auto-entrepreneurs ayant déjà obtenu leur carte en seulement quelques mois après le lancement de la réforme. Il a ajouté que, grâce aux réformes entreprises dans le secteur des micro-entreprises et à une nouvelle approche qui se dissocie progressivement de l’ancien modèle économique de la rente, l’Algérie est désormais un modèle en termes de capacité à transformer les idées en réalité. Ce modèle est également caractérisé par la mise en place d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat, permettant aux jeunes de concrétiser leurs projets dans des conditions plus favorables et compétitives.
Ainsi, la politique de soutien à l’entrepreneuriat et aux start-ups en Algérie montre un engagement fort à moderniser l’économie, en mettant l’accent sur l’innovation, la compétitivité et l’autonomisation de la jeunesse. Ces initiatives visent à créer des conditions propices à la création d’entreprises durables, et à répondre aux défis de l’avenir économique du pays.