par Lors de la 6ème édition des « Conférences de l’Excellence ESAA », qui s’est tenue récemment, le directeur de l’ESAA, Karim Kiared, a introduit une discussion de haut niveau sur « L’avenir de la civilisation et l’intelligence artificielle ».
Le thème a été animé par le Professeur Mustapha Chérif, une personnalité respectée dans le domaine de la philosophie et de l’éthique. Dans son discours introductif, Karim Kiared a souligné l’importance de « donner du sens et de comprendre le monde qui nous entoure », ajoutant que la conférence visait à aborder des questions éthiques, philosophiques, sociales et civilisationnelles pertinentes à l’évolution actuelle de la technologie et de la société. La conférence a suscité un grand intérêt chez les participants, qui ont exprimé leur enthousiasme pour le niveau de discussion et l’expertise des intervenants.
« L’utilisation de l’IA soulève des questions éthiques et sociales qui nécessitent une approche réfléchie et équilibrée » dira-t-il au début de son speech tout en ajoutant que « si nous voulons profiter de tous les avantages que l’IA peut offrir, il est crucial de légiférer de manière appropriée » pour garantir que son utilisation ne porte pas atteinte aux droits et à la dignité humaine.
En présentant les problématiques que rencontre notre civilisation avec l’émergence de l’intelligence artificielle, le professeur Mustapha Cherif mentionne des risques de dé-signification, de dépolitisation et de déculturation. Il a évoqué également l’opportunité que représente cette innovation technologique et encourage des actions en faveurs de la synergie des connaissances et d’un réseau interdisciplinaires qui, selon lui, représentent les solutions aux questionnements et aux inquiétudes de notre civilisation face à l’IA et les risques de son utilisation.
La législation doit tenir compte non seulement « des aspects techniques de l’IA, mais également de son impact sur les êtres humains et sur la société dans son ensemble ». Nous devons nous assurer que « les systèmes d’IA sont utilisés de manière responsable, transparente et éthique », tout en protégeant les droits et la vie privée des individus.
Il est également important « de prendre en compte les implications économiques et sociales de l’IA ». Bien que l’IA puisse apporter « des avantages économiques, elle peut également entraîner des pertes d’emplois et des inégalités sociales et économiques ». La législation devrait donc inclure « des mesures pour garantir que l’IA est utilisée de manière équitable et transparente ».
Enfin, la législation sur « l’IA devrait également inclure une dimension éthique et humaine ». Les systèmes d’IA peuvent avoir « un impact profond sur notre vie quotidienne, notre santé mentale et notre bien-être émotionnel ». Il est donc crucial de s’assurer que l’IA est utilisée de manière « à améliorer la qualité de vie des êtres humains et à favoriser des valeurs telles que la compassion, l’empathie et la solidarité ».
En fin de compte, « l’IA peut être un outil puissant pour résoudre des problèmes complexes et améliorer la qualité de vie des êtres humains ». Cependant, il est important que « nous légiférions de manière appropriée pour garantir que son utilisation est bénéfique pour tous, en gardant à l’esprit non seulement les aspects techniques, mais également les implications éthiques, économiques et humaines de son utilisation ».
A Savoir
Les Conférences de l’Excellence ESAA sont un cycle de rencontres régulières qui ambitionne de mettre en avant et en face de la communauté de l’école, d’éminents personnages publics ayant réussi à se distinguer, à incarner dans leur champ d’activité respectif, une certaine forme de singularité.
