La Bourse d’Alger vient de revoir sa politique de communication en intégrant l’outil informatique dans sa coopération avec le tiers notamment les PME et les grandes entreprises.
Yazid Benmouhoub, directeur général de la Société de gestion des valeurs boursières (SGBV), a annoncé à IT MAG que le site de son entreprise a été revu de fond en comble depuis deux semaines. Ce site est censé fournir une information claire principalement à deux sortes de public. Il s’agit des PME qui sont l’objet d’une attention particulière de la Bourse avec un département qui leur est dédié ainsi que les détenteurs de titres.
Benmouhoub a souligné qu’un plan de communication est tracé pour se rapprocher des entreprises et leur expliquer quels sont les éléments d’introduction tout en leur laissant le temps de voir les avantages et ce qu’elles peuvent gagner. Il ajoute que la communication par le web n’est pas négligée dans cette stratégie.
D’ailleurs même les entreprises de téléphonie mobile Mobilis est candidate à rejoindre la Bourse sur décision du propriétaire des actions qu’est l’Etat. Comme pour toutes les autres entreprises, Mobilis, à travers cette ouverture du capital de la société, tend à prouver qu’elle a atteint un important niveau de développement. Selon le DG de la Bourse, intégrer cette institution est un label de prestige. Cela prouve que la société est transparente et saine. Par conséquent, elle peut avoir des demandes de partenariats ou d’autres offres de financements.
Une société cotée est aussi visible tout le temps dans les médias, y compris les médias électroniques, ce qui permet des opportunités de se développer davantage. Mobilis peut ainsi animer le marché financier qui peut être régulièrement alimenté à hauteur de sept ou huit entreprises par an pour que 40 d’entre elles puissent être cotées en cinq ans à la Bourse d’Alger.
C’est le plan de redynamisation de la Bourse qui se charge de cette mission et c’est pour cette raison que la communication par internet peut attirer de nouveaux patrons. A travers ce canal, la Bourse ne demande que la transparence et la communication des informations vis-à-vis du tiers. Ces nouveaux médias tendent aussi à instaurer une relation de confiance avec les entreprises, elles-mêmes.
Pour toutes les nouvelles introductions, il faut une évaluation de l’entreprise ce qui peut demander du temps et elle doit introduire un dossier pour obtenir le visa de la Commission de surveillance des opérations de Bourse (Cosob). Les sociétés choisies ont déjà un certain standing et leur évaluation doit se faire régulièrement. Pour ces grosses sociétés, il faut un minimum d’ouverture de 20% du capital mais il n’y a pas de plafond même s’il faut que d’autres conditions liées au résultat soient exigées. L’avantage avec le site de la bourse, sgbv.dz pour société de gestion des valeurs boursières est qu’il est constamment réactualisé. Pour preuve, les dispositions de la loi de finances 2014 concernant la bourse sont visibles. On peut trouver qu’elle a prévu dans son article 66 de faire bénéficier les sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en Bourse d’une réduction de l’IBS égale au taux d’’ouverture de leur capital pour une durée de 5 ans à compter du 1er janvier 2014. Voilà qui ajoutera de l’information financière au contenu web en Algérie.