On commence par un constat simple : Il a fallu moins d’une trentaine d’années pour que le monde soit connecté, ce qui induit irrémédiablement un changement à un rythme terriblement rapide que l’Homme, depuis qu’il est sur Terre, n’a pas connu. Qu’il est facile aujourd’hui de pouvoir téléphoner à quelqu’un qui se trouve au sommet de l’Himalaya ou dans la brousse africaine ou bien en pleine Amazonie. Il n’y a pas si longtemps, il fallait passer par l’opératrice pour avoir votre correspondant dans la même rue. Le fait de pouvoir s’en affranchir a été un pas de géant mais pas suffisant pour connecter le monde. Il faudra attendre l’Internet et le mobile pour pouvoir être joint et joindre n’importe qui, n’importe où. Mais pour mieux comprendre, il faut des chiffres et les chiffres il y en a partout. Après les chiffres de l’UIT, voilà les chiffres des compteurs internationaux. Dans un récent rapport de Wireless Intelligence, il est stipulé qu’uniquement 3,2 milliards sur une population de 7 milliards ont un téléphone portable. Alors que le nombre donné dernièrement à Dubaï lors de l’ITU Telecom World atteignait pratiquement les 100%, voilà que Wireless Intelligence parle d’abonnés adressables et de base abonnés. Il dit dans son rapport que selon les réseaux mobiles dans le monde, ce sont que 5 milliards de personnes qui peuvent être « adressables », c’est-à-dire qui peuvent avoir une SIM qui peut fonctionner. Pour l’industrie du mobile, cela ouvre la voie pour cibler environ 1,8 milliard de «non connectés». De plus, selon Wireless Intelligence, les réseaux GSM couvrent actuellement environ 70% de la population en développement, contre 37% en 2009.
Ce qui ressort de cette étude, c’est que dans les pays émergents, c’est le prépayé et les multiples SIM qui sont les plus utilisés et on remarque que les pays du Nord sont plus dans le postpayé mais qu’ils ont plus d’une SIM. Pour les premiers, ce qui pousse l’utilisateur à aller vers l’un ou l’autre des opérateurs mobiles présent dans leur pays, ce sont les offres voix et la gratuité et pour les seconds, c’est beaucoup plus la large bande et Internet qui a fait qu’il achète une deuxième SIM. Cela ne s’est pas fait tout seul !