IT Mag : Voulez-vous nous présenter la conférence ICWIT 2012
Pr Malki Mimoun : Aujourd’hui nous lançons la quatrième édition de l’ICWIT 2012, conférence internationale sur les technologies de l’information et Web. Cette conférence a fait le tour des principaux pays du Maghreb. Elle a été inaugurée à Sidi Bel Abbès en 2008 ; l’année suivante elle était organisée à Sfax, en Tunisie et en 2010 à Marrakech, au Maroc. Cette conférence a pour objectif de promouvoir la recherche dans le domaine des technologies de l’information et du Web. Cette année, nous traitons 4 principales thématiques, tout ce qui est base de données-systèmes d’information, l’Internet et les technologies Web, tout ce qui est ingénierie de l’ontologie ; c’est-à-dire les techniques liées à l’intelligence artificielles et enfin la sécurité des systèmes informatiques.
Qu’est-ce qui est le plus attendu de cette conférence ?
En Algérie, actuellement, il y a beaucoup de problèmes qui caractérisent les TIC et qui restent à résoudre. Par exemple, en matière économique, il faut entrer en force dans les domaines du e-commerce, de l’e-tourisme. Mais aussi tout ce qui est lié au paiement? et les thèmes que nous traitons vont dans ce sens et cette conférence est le rendez-vous des chercheurs algériens pour soulever un certain nombre de challenges dans le volet des TIC. Parmi les autres problèmes, celui de l’interopérabilité des systèmes d’information. D’ailleurs, dans notre laboratoire, dans le cadre de nos recherches, nous travaillons sur ce problème d’interopérabilité des systèmes d’information. Ce projet a été agréé dans le cadre du PNR. Nous montrons à travers ce type de conférences la faisabilité et les facilités qu’offrent les technologies pour la bonne gouvernance des collectivités locales, à l’échelle gouvernementale, chez les entreprises? avec des impacts positifs bien évidemment sur le plan économique.
Un exemple à citer ?
Sur le plan pratique, nous travaillons avec les chemins de fer, avec l’atelier de maintenance de Sidi Bel Abbès, pour lequel nous allons mettre en application des prototypes en matière d’interopérabilité des systèmes d’information, sur lesquels nous avons déjà travaillé depuis une année et demie. Le but de cette application, c’est d’avoir un tableau de bord qui gère tous les métiers présents dans l’atelier en utilisant des technologies Web.
Estimez-vous que l’université algérienne est suffisamment sollicitée ou consultée par les centres décisionnels ou le monde de l’entreprise ?
Je ne saurais vous répondre globalement mais à un niveau local, il y a beaucoup de privés qui s’intéressent et qui nous posent des problématiques liées à la gestion de leurs entreprises. Nous avons été consultés il y a un mois pour aider à mettre en place tout un système intégré qui permettrait de faciliter la gestion d’une entreprise privée.