Alors que nous devons aller vite pour rattraper un peu les pays les plus nantis, on continue à se gargariser et à se mentir à soi-même en attendant les messies. Bien sûr qu’il faut se faire aider et si c’est des gens du village, c’est encore mieux. La diaspora algérienne vient de faire une offre de service bien claire. En résumé, ils disent, nous pouvons intervenir dans les BTH, les TIC et les services. Dont acte. Ce que je ne comprends pas par contre ou alors je n’ai rien compris, c’est ce retard. S’ils sont des spécialistes dans un domaine ou un secteur qu’ils créent alors des entreprises et qu’ils commencent à travailler comme les autres tout en nous apprenant de nouvelles méthodes et process. Tous les entrepreneurs en Algérie savent combien il est difficile d’entreprendre et encore plus pour une TPE. La semaine dernière, le FCE, dont les membres ne sont certainement pas des patrons de TPE, avait soulevé les problèmes pour entreprendre mais ils continuent à créer des entreprises. La diaspora algérienne peut être un véritable pôle entrepreneurial pour peu qu’elle le veuille bien et que ses membres s’impliquent et jouent le rôle de catalyseur mais c’est une erreur de faire reposer, de manière disproportionnée, les espoirs de développement sur les seules épaules de la diaspora. Et s’ils ont une compétence avérée qu’ils la mettent sur le marché algérien et s’ils ont de l’argent qu’ils achètent ou créent des entreprises. Quelles conditions faudrait-il réunir pour que les membres de la diaspora algérienne jouent un rôle productif dans la création d’entreprises dont on a besoin pour accélérer le développement tout en évitant de créer un antagonisme entre la diaspora et les cadres restés en Algérie. D’ailleurs, le terme diaspora désigne l’ensemencement, aujourd’hui, par extension, il désigne l’ensemble des membres d’une communauté dispersés dans plusieurs pays mais moi, je préfère semence ou semer car aucun pays ne peut se développer, se moderniser, quand une partie de ses compétences, on nous dit la meilleure, je nuance tout cela, avec ses sources de dynamisme, d’initiative, n’investissent pas chez eux. La question qui reste à poser est celle-là : En quoi une journée au Hilton peut-elle faire la différence ?